SOCIETE FRANCO-ALGERIENNE DE PSYCHIATRIE

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Revue Presse Algérie

 

 

28ème Congrès Franco-Maghrébin de Psychiatrie

Jeudi 19 et vendredi 20 novembre 2009

Cité internationale universitaire de Paris

"Autour du Lien"

  Première journée européenne

Déficit de l’Attention-Hyperactivité chez l’Adulte

13 mars 2009

CMME, GH Sainte-Anne, Paris

Organisée par le Club DAH.A – AFPB

    Les Journées de l'Albatros Deuxième édition Espace Saint-Martin, Paris
6 juin 2008 Programme Bulletin inscription

Lundi 10 septembre 2007

Journée mondiale de la prévention du suicide

Message de l'Association Internationale pour la Prévention du Suicide

2007 : 26ème Congrès Franco-Maghrébin de Psychiatrie

   

16 et 17 novembre 2007 - Lyon

Pré-programme (PDF)

 

Date : 16 et 17 novembre 2007
Lieu : Lyon

Président du congrès : Professeur Jean Dalery
Adresse :C.H. Le Vinatier - 95 boulevard
Pinel - 69677 Bron cedex
Email :
jean.dalery@ch-le-vinatier.fr
tel : (0033) 4.37.91.51.00 Fax : (0033) 4.37.91.51.02

http://www.afmp-psy.org/Congres.htm

Journées de psychiatrie en Algérie

Psychiatrie et toxicomanie

25 spécialistes seront formés en France (Samedi 10 Février 2007)

Le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière est sur le point de réaliser un plateau technique au niveau de chaque hôpital psychiatrique. 25 spécialistes vont être formés en France en pédopsychiatrie. Outre les 10 centres de psychiatrie, 4 autres seront réalisés. L’autre préoccupation du secteur de la santé est la création d’un réseau de la prise en charge des victimes de la toxicomanie. Un système de réseaux articulés sur trois niveaux. Le niveau le plus bas concerne la création de 185 centres d’écoute à l’intention des jeunes potentiellement toxicomanes. Une action de prévention en direction de ceux qui sont tentés par la drogue au niveau des collégiens, des lycéens et des universitaires. Le deuxième niveau concerne la création de centres intermédiaires de traitement des toxicomanes à raison d’un centre par wilaya. Les grandes wilayas (Alger, Oran…) auront 32 centres chacune. Le troisième niveau concerne la création de centres régionaux de désintoxication, des centres au nombre de 15 localisés régionalement.

Liberté

Clôture de la  deuxième réunion du Haut Conseil Franco-algérien Universitaire et de Recherche  
  Allocution du Ministre Délégué à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, M. Xavier Darcos La Santé mentale en Algérie : Rapport annuel du Ministère de la Santé 2004

La Psychiatrie en Algérie par Farid Kacha 

Lire également la Déclaration d'Alger  

Collaboration entre :

Association Franco-Maghrébine d’Ile de France

Et  Le festival de Piano d’ENGHIEN

Rencontre sur le thème :

« Le vécu psychologique du musicien et du mélomane :

entre plaisir, travail et musicothérapie »

SAMEDI 30 SEPTEMBRE 2006

Hôpital Simone Veil – EAUBONNE (95)

Salle de Conférence de l’hôpital de jour Henri EY

  8 h 30 :

Petit déjeuner d’accueil des participants

10 h 00 :

Concert-Conférence : « Le roman tragique et sentimental » de Robert SCHUMANN

Conférence de Mme le Dr. VERDEAU-PAILES, Psychiatre et musicothérapeute avec la participation, pour des illustrations pianistiques d’œuvres et d’extraits d’œuvres du compositeur avec :

Louise SIBOURD, pianiste-concertiste (VIENNE – AUTRICHE)

12 h 30 :

Repas traditionnel à l’hôpital de jour Henri EY pour les participants inscrits (*)

14 h 30 :

« La danse orientale ou la symbolique du  sacré » avec la participation de Farida DAOUD

15 h 00 :

« Le chaabi malhûn ou la poésie  chantée en ALGÉRIE » par :

Rachid AOUS (avec illustrations musicales)

15 h 30 :

Discussion avec les participants

16 h 30 :

Récital par des jeunes talents :

Olesya TUTOVA, pianiste Russe accompagnant

Olga PUDOVA & Elena GORSHUNOVA (cantatrices Russes)

(*) : pour les participants, inscription par téléphone : 01.34.06.64.23 (hôpital de Jour Henri EY) – télécopie : 01.39.59.57.49 – email : [email protected] .

Le repas est fixé à 25 euros. La participation financière est libre.

Les programmes contre la dépression et de prévention du suicide et leur évaluation

31 janvier 2006, Université de Cergy-Pontoise Consultez le programme

France : Baromètre Santé 2005.

Les troubles dépressifs et leur prise en charge

La France en Algérie

Les grands axes d’un renouveau

Depuis bientôt trois ans, les signes du renouveau de la coopération franco-algérienne se sont multipliés : réouvertures des Centres Culturels Français d’Annaba et d’Oran ( 2002 ) après celui d’Alger ( en 2000), ouverture du Lycée Alexandre Dumas d’Alger ( 2002), énorme succès de l’Année de l’Algérie en France ( 2003 ), création de nouveaux outils de coopération ( Fonds de Solidarité Prioritaire, Haut-Conseil franco-algérien Universitaire et de Recherche…), signature de nouveaux accords de coopération, dynamisation de la coopération décentralisée ( jumelage entre les villes d’Oran et Bordeaux en 2OO3 ).

Cette politique a été affirmée et réaffirmée par les dirigeants des deux pays, ainsi lors de la visite d’Etat en Algérie du président Jacques Chirac (mars 2003 ) et à chacune des visites ministérielles françaises qui l’ont précédées ou suivies.

I - Aider les politiques de réforme.

1) Enseignement et formation .

-  Dans l’enseignement ( ainsi par l’appui au secteur des Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Education – TICE - ou par la formation permanente et continue des éducateurs.
-  Dans la formation professionnelle ( mise en œuvre d’un FSP " Pilotage et Ingénierie de la formation professionnelle ").

2) Université et recherche.

-  Appui aux formations de haut niveau grâce au programme boursier franco-algérien et aux projets de coopération associant centres et laboratoires de recherche des deux pays.
-  Soutien à la maîtrise de la langue française comme outil de savoir et de connaissance.
-  Création d’un Haut-Conseil franco-algérien universitaire et de recherche prenant en compte les 170 accords existant entre établissements des deux pays et donnant un nouveau contenu à leurs relations.
-  Développement de la coopération avec les grands organismes de recherche français : CNRS, IRD, INSERM, INRA ainsi qu’en Sciences Humaines et Sociales avec la Maison des Sciences de l’Homme à Paris, l’IREMAM etc.

 

Enseignement supérieur
Les premiers pas de l’Université algéro-française

Le partenariat avec l’Algérie est « prioritaire », a souligné Xavier Darcos, ministre délégué à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, à la clôture des travaux du Haut Conseil universitaire et de recherche franco-algérien réuni à Paris les 27 et 28 janvier 2005.

Et dans ce partenariat se trouve tout naturellement la coopération universitaire. Ce Haut Conseil est « un facilitateur », « il doit permettre au système universitaire algérien de s’ouvrir pour être plus performant, plus stimulant. Cette ouverture, nous la souhaitons vers la France, puisque nous travaillons dans un cadre bilatéral, mais aussi sur l’Euro-Méditerranée », a ajouté le ministre. Au Haut Conseil universitaire ont été, en effet, fixées par les parties française et algérienne les missions « d’orienter, de coordonner et de valider les projets et programmes de coopération universitaire et de recherche entre la France et l’Algérie et d’initier de nouvelles actions de coopération répondant aux besoins prioritaires de l’Algérie en matière de formation supérieure et de recherche scientifique ». De nombreux projets sont d’ores et déjà identifiés, voire engagés, parmi lesquels on peut citer l’Ecole supérieure des meilleurs bacheliers dont l’ouverture est prévue pour la rentrée 2006, la mise en œuvre du LMD et l’aide française à la mise en place de ce système (16 projets ont été sélectionnés et seront mis en œuvre dès cette rentrée), la mise en réseau des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, la formation de formateurs dans l’ensemble des disciplines et tout particulièrement dans le domaine des sciences humaines, la mise en place de licences professionnelles et de masters en lien avec l’environnement socioéconomique, la formation de futurs cadres supérieurs d’entreprises, des actions de recherche. L’objectif final est l’érection d’une Université algéro-française. Cette dernière doit être comprise comme un « réseau de partenariats d’établissements répartis sur les territoires nationaux français et algérien, avec, au cœur du dispositif, quelques sites pilotes, porteurs d’expériences destinées à diffuser ultérieurement sur l’ensemble du territoire algérien ».Les projets doivent être évalués par un comité mixte d’évaluation et de prospective. Xavier Darcos, après avoir invité le Haut Conseil à « ne pas oublier la gouvernance des établissements universitaires eux-mêmes », rappelant que « la qualité des formations dépend des établissements, de leur qualité d’ouverture, d’anticipation » et que « la gouvernance fait partie de la compétition internationale », a souligné l’impératif d’évaluation des formations. « La nouvelle organisation de budgets de l’Etat, en France, nous impose de justifier euro par euro nos engagements, à partir d’indicateurs de résultats », a-t-il souligné. Et d’insister : « Le Haut Conseil doit être un chef d’orchestre, mettre en cohérence l’ensemble de ces activités au bénéfice des priorités qui sont celles de l’Algérie. Le partenariat doit être cohérent pour être fonctionnel. » Le ministre a ensuite abordé la question du codéveloppement et de la diaspora algérienne en France. « Il faut que nous la mobilisions pour participer au développement de son pays d’origine. » Il a proposé une visite en Algérie de membres de la diaspora à l’occasion de la prochaine réunion à Alger en mars prochain du Haut Conseil. « L’objectif est de nourrir la ressource humaine qui est prioritaire pour l’Algérie et pour notre coopération », a encore affirmé Xavier Darcos. Rappelons que le Haut Conseil universitaire franco-algérien, dont la prochaine réunion se tiendra en mars prochain à Alger, a été inauguré à Alger les 13 et 14 octobre 2004 à l’occasion de la visite de Xavier Darcos en Algérie. Il est présidé en alternance par la France et l’Algérie. Les professeurs Michel Lucius et Salah Benhadid sont assistés chacun d’un coordinateur et de cinq conseillers. Pour chacun des deux pays, les ministères des Affaires étrangères et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique y sont représentés.

Bouzeghrane Nadjia

El Watan 30 janvier 2005

Réunion du Haut Conseil Universitaire et de Recherche Franco-Algérien
Déclaration de la porte-parole adjointe du Quai d'Orsay
(Paris, le 25 janvier 2005)
Nous vous avions annoncé dans l'agenda de vendredi dernier, la réunion du Haut Conseil Universitaire et de Recherche Franco-Algérien. Ce Haut Conseil tiendra sa deuxième réunion au Centre de conférences internationales les 27 et 28 janvier. Ses travaux seront clôturés par M. Xavier Darcos, ministre délégué à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, qui avait co-présidé la réunion inaugurale de cette instance lors de sa visite en Algérie les 13 et 14 octobre dernier.
Je rappelle que ce Haut Conseil a pour mission de développer les partenariats universitaires et de recherche entre nos deux pays, en prenant en compte les besoins prioritaires de l'Algérie. Sa présidence, qui alterne entre la France et l'Algérie, est actuellement assurée par le professeur Michel Lucius, président du pôle universitaire européen de Lorraine. Ce Haut Conseil compte 20 membres, parmi lesquels, côté français, des représentants du ministère des Affaires étrangères et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Le Haut Conseil a été créé lors de la visite d'Etat du président de la République en Algérie en mars 2003. Il constitue un instrument privilégié du partenariat d'exception que nous construisons avec ce pays proche et ami, et qui sera consacré cette année par la conclusion d'un Traité d'amitié bilatéral.

CLOTURE DE LA DEUXIEME REUNION DU HAUT CONSEIL FRANCO-ALGERIEN UNIVERSITAIRE ET DE RECHERCHE
ALLOCUTION DU MINISTRE DELEGUE A LA COOPERATION, AU DEVELOPPEMENT ET A LA FRANCOPHONIE, M. XAVIER DARCOS

(Paris, 28 janvier 2005)

Messieurs les Présidents algérien et français du Haut Conseil,

Monsieur l'Ambassadeur d'Algérie en France,

Monsieur le Directeur général de la Coopération internationale et du Développement

Mesdames et Messieurs les Membres du Haut Conseil,

Chers Participants,

Cela devient pour moi un rendez-vous régulier, presque une habitude, que de prendre part aux destinées de cette instance de coopération universitaire franco-algérienne que nous avons mise en place au cours des dernières années.

J'en suis naturellement très heureux. Universitaire moi-même, je suis avec une attention redoublée les sujets de coopération universitaire, scientifique et de formation en général. Et s'agissant de notre partenariat avec l'Algérie, je n'y reviendrai pas davantage. Il va de soi que, pour nous Français, son développement est prioritaire. Les chantiers auxquels s'attelle l'Algérie sont immenses et c'est un engagement solennel pris par nos deux présidents, mais aussi un honneur pour la France que d'accompagner l'Algérie pour les mener à bien. L'université fait évidemment partie de ceux-là !

J'ai pu prendre connaissance de l'ordre du jour de vos travaux de ces deux journées. Je comprends que le Haut Conseil a travaillé de façon décisive sur le très important projet d'Ecole supérieure des meilleurs bacheliers dont l'ouverture est attendue pour la rentrée 2006 et sur l'appui, par une "labellisation" du Haut Conseil, à la mise en place, dans le cadre du LMD, de nouvelles licences dans les universités algériennes, dès la rentrée 2005.

Je veux vous féliciter pour la célérité avec laquelle vous avez commencé vos premiers travaux. Je vois que le rythme de travail est soutenu puisque, après une première réunion en octobre à Alger, une seconde à Paris hier et aujourd'hui, une troisième est d'ores et déjà prévue à Alger en mars prochain.

Avec ce Haut Conseil nous avons mis en place un instrument qui est d'abord un facilitateur. Jetant un pont entre les deux rives de la Méditerranée, il doit permettre cette ouverture qui est nécessaire pour le système universitaire algérien comme pour tout système universitaire, si on le veut stimulant et performant. Ouverture sur la France bien sûr, puisque nous travaillons dans un cadre bilatéral, mais aussi sur l'Europe, l'entreprise et la vie économique en général. Sur ce sujet, votre mobilisation, comme celle des établissements qui interviennent comme partenaires, est remarquable, que ce soit pour accélérer la mise en place du LMD en Algérie, des licences professionnelles ou des filières universitaires d'excellence. Je veux ici remercier les universités et les établissements français et avec eux leur ministère de tutelle. Je sais que les projets et les initiatives dont ils ont été à l'origine sont nombreux. C'est évidemment là le signe du profond intérêt que notre enseignement supérieur porte à son homologue algérien. Le partenariat, c'est d'abord cela.

Cette fonction de facilitateur tient principalement à cette mission de "labellisation" que le Haut Conseil s'est donné et qui me paraît assez exemplaire des principes de coopération qui doivent être les nôtres ; c'est-à-dire, à travers le Haut Conseil, un mandat confié par les deux gouvernements aux universités des deux pays, afin de réaliser des objectifs de développement des capacités et des performances de l'université algérienne par l'échange, les actions conjointes et l'intégration.

A ce propos des missions du Haut Conseil, je ferai ici trois observations.

La première, c'est de ne pas oublier parmi vos missions, celles relatives à la gouvernance des établissements eux-mêmes. En dernier ressort, et à moyen terme, la qualité des formations, vous le savez, en dépend de manière cruciale, notamment dans un monde ouvert, où la compétition entre les établissements et entre les systèmes de formation devient la règle.

La deuxième, c'est de bien veiller d'emblée à prévoir un dispositif d'évaluation. Evaluation des formations et des dispositifs qui vont être créés, bien évidemment, mais évaluation aussi des activités du Haut Conseil, et là je me tourne vers les maîtres d'ouvrage de cette coopération. Pour la France, c'est plus que jamais une obligation, notamment parce qu'à compter de 2006, la réforme de notre budget, la loi organique sur les lois de finances (LOLF), nous imposera de justifier au premier euro les dépenses engagées, à partir d'une série d'indicateurs de résultats.

Cette culture de l'évaluation, il nous faut donc nous y convertir, tout particulièrement dans les domaines de coopération immatériels comme celui qui nous rassemble aujourd'hui. Je sais que l'université s'y est mise plus tardivement que les autres, mais le processus est désormais bien engagé.

La troisième observation est relative à notre partenariat. La proposition, sur laquelle travaille le Haut Conseil universitaire et de recherche, de mise en place d'une université algéro-française par constitution de réseaux d'établissements partenaires est raisonnable et réaliste. Elle permettra de faire émerger, sur la base de résultats, des pôles de compétence. Elle ne doit pas interdire d'aller plus loin et d'envisager des formules plus intégrées qui pourront constituer des projets-pilotes. Il faudra sans doute, tout en restant exigeants sur la qualité, savoir être incitatifs et encourageants pour ces nouvelles initiatives. Je sais que le Haut Conseil a prévu de situer son action dans cette perspective ; je souhaite l'encourager à poursuivre.

Facilitateur, le Haut Conseil doit être aussi un chef d'orchestre, capable de mettre en cohérence l'ensemble des actions de coopération bilatérales en cours ou à venir au bénéfice des priorités qui sont celles de l'Algérie. Elles ont été rappelées lors de la création du Haut Conseil universitaire et de recherche et je les mentionne pour mémoire : cohérence entre les programmes d'enseignement supérieur et le programme de recherche scientifique ; cohérence entre les actions de formation pour la mobilité des étudiants et les actions au profit des universités algériennes ; cohérence enfin entre les actions entreprises avec les nombreux acteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche française (CNRS, IRD, INSERM, CIRAD…) et les orientations de notre coopération scientifique et universitaire.

Notre partenariat doit être un tout cohérent, tendu vers la réalisation des objectifs de nos partenaires.

Enfin, je voudrais terminer sur un sujet d'importance, dont il apparaît que le Haut Conseil devrait se saisir. C'est celui des diasporas scientifiques et économiques algériennes, établies en France principalement, et de leur contribution à notre coopération, ce que nous appelons en France le co-développement. Ces populations sont en nombre conséquent et leur apport à leur pays d'origine peut être très riche.

Lors de mon déplacement à Alger en octobre dernier, j'ai annoncé que la France allait engager un grand programme de coopération visant à mobiliser ces populations, souvent très qualifiées, au service du développement de leur pays d'origine et plus particulièrement dans les domaines universitaires et scientifiques. M'exprimant devant les étudiants de la faculté de médecine, j'avais évidemment évoqué le cas des médecins d'origine algérienne qui pourraient aider leur pays.

A mon retour en France, j'ai reçu, à la suite de cette annonce, un grand nombre de témoignages d'intérêt et de propositions d'engagement.

Je sais que cette offre peut rencontrer une demande effective, nos amis algériens ayant eux-mêmes pris des dispositions pour accueillir quelque six cents professeurs étrangers pour leur permettre de faire face aux besoins de formation dans les secteurs les plus prioritaires.

C'est pourquoi, j'invite le Haut Conseil à travailler en étroite collaboration avec notre département pour la préparation de ce programme "co-développement" qui, au ministère de Affaires étrangères, est piloté par l'ambassadeur Christian Connan. Celui-ci devrait proposer à nos amis algériens de se rendre prochainement à Alger. Peut-être l'occasion de la prochaine réunion du Haut Conseil en mars pourrait-elle être saisie.

Je vous renouvelle tous mes encouragements pour l'accomplissement de cette mission qui est la vôtre. La formation des femmes et des hommes, la "ressource humaine", est certainement l'objectif le plus ambitieux, mais aussi le plus exigeant et le plus complexe qui soit. Nous l'avons mis au rang des priorités de notre coopération, signe de la complicité et de la proximité qui lient nos deux peuples.

Le Traité d'Amitié que l'Algérie et la France vont conclure en 2005, viendra consacrer ce partenariat./.

Partenariat franco-algérien pour l'enseignement supérieur

Président du pôle universitaire européen de Lorraine, Michel Lucius a été nommé président du Haut Conseil franco-algérien universitaire et de recherche. Cette entité, qu’il présidera durant deux ans, doit mettre en place, en Algérie, des cursus universitaires répondant au modèle européen "LMD" (licence-master-doctorat), adapter l’enseignement supérieur aux besoins économiques du pays et contrer la fuite des cerveaux en instaurant des filières d’excellence.

Service Public : Où la coopération universitaire franco-algérienne en est-elle aujourd’hui ?

Michel Lucius : Née dans les années 1970, cette coopération n’a cessé de s’étoffer jusqu’en 1990, date à laquelle les chercheurs français n’ont plus été admis en Algérie pour raisons de sécurité. Le lien n’a pas été totalement rompu pour autant. Les universités françaises ont continué à accueillir des étudiants et des chercheurs algériens et nous ne recensons pas moins de cent trente projets associant les deux pays.
En novembre 2003, la mise en place du Haut Conseil a entériné la relance de la coopération dans un contexte apaisé. Notre mission consistera à accompagner les démarches existantes, à en définir de nouvelles et à assurer la cohérence des grandes orientations.

Service Public : Quelles seront les modalités de cette nouvelle coopération ?

M. L. : Nous prévoyons de soutenir financièrement des projets en application de cette politique; le montant global dépendra de la qualité des projets.
Sachez toutefois qu’aujourd’hui les quelque cent trente projets bilatéraux bénéficient déjà d’un financement de l’ordre d’un million d’euros/an, sans compter les soutiens venant des programmes européens.
Par ailleurs, des bourses seront accordées à des étudiants, chercheurs et cadres algériens pour suivre des formations en France (aujourd’hui, environ cinq cents bourses sont accordées annuellement).

Service Public : Comment cet enseignement s’adaptera-t-il aux besoins économiques du pays ?

M. L. : L’enseignement et la recherche devront anticiper la mise en place d’un véritable tissu industriel. Le Haut Conseil préconise ainsi des licences professionnelles, notamment dans le domaine de la maintenance industrielle. Par ailleurs, la création de filières d’excellence au sein de l’université algérienne peut contribuer à maintenir au pays une élite souvent encore tentée d’étudier, puis de s’installer à l’étranger.

Propos recueillis par P. B.

Service Public n°109, décembre 2004

Coopération universitaire franco-algérienne

Par Karima Mokrani

Une réunion consacrée à la définition des axes de la coopération franco-algérienne dans le domaine universitaire sera tenue les 27 et 28 janvier prochains à Paris, indique une dépêche de l’APS. Cette rencontre, initiée par le Haut conseil franco-algérien universitaire et de recherche, aura lieu au Centre des conférences internationales (CCI) et sera ouverte par l’ambassade d’Algérie en France, M. Mohammed Ghoualmi.Au menu de cette rencontre, rapporte l’APS, l’examen des modalités de mise en place de la commission scientifique et de l’interaction avec le Comité mixte d’évaluation et de perspective (CMEP) ainsi que du partenariat entre l’Ecole doctorale de France en Algérie et le Haut conseil franco-algérien universitaire et de recherche. Il sera également question lors de cette rencontre de revenir sur les projets universitaires en cours d’élaboration entre les deux pays, notamment en ce qui concerne la formation aux technologies avancées et le développement des formations en alternance. A ce propos, apprend-on, les membres du Haut conseil auront à définir, à cette occasion, un ensemble de critères d’évaluation des projets à retenir. Au programme de cette rencontre, il y a aussi l’élaboration du site web du Haut conseil, la mise en place d’un système algéro-français de visioconférences, la proposition de création d’un système de convention CIFRE franco-algérien et d’interaction avec le programme boursier. La clôture de ces travaux sera faite par le ministre français délégué à la Coopération, M. Xavier Darcos. A noter enfin que c’est au cours de cette rencontre parisienne qu’aura lieu la désignation du secrétaire général de ce haut conseil.    

K. M.   

La Tribune 19 janvier 2OO5

La coopération universitaire franco-algérienne (22/10/2004)
La coopération universitaire franco-algérienne
Polytech'Lille, Amphi Eiffel - de 16h30 à 18h00

Conférence-débat proposée par le Service des Relations Internationales de l'USTL.

Christian Duhamel,
Coordinateur français du "Haut Conseil franco-algérien universitaire et de recherche"
Chargé de mission "contrats quadriennaux" à la DRIC (MENESR)
Maître de conférence en Mathématiques à l'Université Paris-Sud

Michel Lucius,
Président du "Haut Conseil franco-algérien universitaire et de recherche"
Président du Pôle universitaire européen de Lorraine
Professeur à l'Institut National Polytechnique de Lorraine


Les conférenciers aborderont les thèmes suivants :
- historique et contexte de la mise en place du Haut Conseil
- la situation de l'université algérienne dans les contextes : national, bilatéral, maghrébin, euro méditerranéen
- la stratégie actuellement retenue pour la relance de la coopération universitaire et de recherche
- le type de projets qui seront a priori soutenus dans le cadre du Haut Conseil
[paru le 15/10/2004]

Déclaration d'Alger

Texte intégral de la déclaration commune signée, hier, par MM. Chirac et Bouteflika

Le lundi 3 mars 2003.

Conscientes de l'extrême densité et de la richesse exceptionnelle des liens multiformes qui les unissent tout en assumant pleinement le legs du passé et soucieuses d'inscrire leurs relations dans une vision novatrice résolument tournée vers le progrès et l'avenir, adossée aux valeurs d'amitié, de solidarité et de coopération, la France et l'Algérie veulent s'engager dans la construction d'un avenir partagé.

Les deux pays ont décidé, à l'occasion de la visite d'Etat du président de la République française, de donner un élan décisif et de consacrer l'uvre de refondation et de restructuration des relations bilatérales initiée au plus haut niveau des deux pays depuis la visite d'Etat en France du Président de la République algérienne démocratique et populaire. Elles sont convenues en ce sens, sans oublier le passé, de jeter les bases d'une relation globale forte, confiante et résolument tournée vers l'avenir.

Le processus de refondation de la relation d'ensemble entre la France et l'Algérie se pose, dans ce contexte, comme objectif et finalité l'instauration de rapports privilégiés et d'un partenariat d'exception ayant vocation à se poser comme modèle de coopération dans la région et dans les relations internationales. Ce partenariat d'exception relève fondamentalement de l'action des deux gouvernements qui en fixent les contours et le contenu. Il s'enrichit également de l'apport essentiel des sociétés civiles française et algérienne dont la contribution et le dynamisme constituent un atout précieux dans les liens sans équivalent établis entres les deux peuples. A cet effet, et en vue de mettre en uvre ce dessein commun, la France et l'Algérie sont convenues des orientations fondamentales ci-après :

1. Un dialogue politique renforcé au service d'une vision novatrice et ambitieuse des relations internationales :
Dans un monde de plus en plus complexe où le dialogue, plus que jamais nécessaire, doit impérativement se substituer à la confrontation et aux antagonismes, la France et l'Algérie affirment leur volonté de renforcer à travers la promotion de leur dialogue politique, leurs actions communes au service de la paix, de la coopération et du développement. A cet effet, les deux pays envisageront de concert les actions à mener, tant sur un plan bilatéral que multilatéral, pour assurer la prévention et le règlement des conflits, faire prévaloir le droit international, lutter contre le terrorisme international, relever les défis du développement et faire face aux enjeux liés à la mondialisation. Ils coordonneront chaque fois que nécessaire, leurs positions et leurs initiatives dans ces domaines.
A cet égard, la France et l'Algérie entendent :
-  favoriser ensemble, et si besoin est en concertation avec les autres pays de la région, la construction de l'Union du Maghreb arabe, soutenir à cet effet les efforts d'intégration dans les pays du Maghreb, tout en encourageant un plus grand rapprochement et une coopération renforcée entre l'Union du Maghreb arabe et l'Union européenne ;
-  mettre en valeur la solidarité entre les deux rives de la Méditerranée à travers les enceintes de coopération régionale appropriées, en particulier le processus de Barcelone, le Forum méditerranéen et le cadre de dialogue et de concertation 5+5 ;
-  uvrer de concert en faveur de la préservation de la stabilité, de la paix et du développement en Afrique, notamment à travers une implication active des deux pays dans l'appui à la mise en uvre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad). Dans ce contexte, la coopération entre la France et l'Algérie constituera un point d'appui essentiel à l'expression pleine et entière des relations d'ensemble entre les deux pays ;
-  renforcer à travers leur coopération, les valeurs essentielles de démocratie et de respect des droits de l'Homme.
A l'effet de conduire ce dialogue renforcé au plus haut niveau et de l'institutionnaliser, les deux pays décident d'une rencontre annuelle entre les chefs d'Etat et de consultations, deux fois par an, entre les ministres des Affaires étrangères.

2. Partenariat économique :
La France et l'Algérie, conscientes que les échanges économiques doivent concourir à la prospérité commune et au développement, décident d'établir un partenariat économique privilégié, fécond et mutuellement avantageux, fondé sur :
-  l'encouragement des investissements directs français en Algérie ;
-  l'appui institutionnel aux réformes économiques entreprises par l'Algérie ; ­- la mobilisation des instruments de financement adaptés pour les grands projets d'infrastructures programmés en Algérie et l'appui français pour la mobilisation d'autres financements concessionnels auprès des institutions financières internationales et leur mise en synergie ; ­- le transfert de technologie et de savoir-faire des entreprises françaises, notamment dans les secteurs de l'énergie, de l'eau, des transports, de l'habitat et de l'urbanisme et les nouvelles technologies de l'information et de la communication, dans le cadre de la promotion de relations économiques et commerciales exemplaires.

3. Une coopération culturelle, technique et scientifique rénovée :
La France et l'Algérie entendent :
-  renforcer leur coopération culturelle, technique et scientifique, dans le cadre du comité mixte, des projets et des financements du Fonds de solidarité prioritaire. Cette coopération, qui doit s'inscrire dans le cadre de l'appui aux réformes décidées et engagées en Algérie, contribuera à la modernisation et la mise à niveau du cadre institutionnel et répondre aux besoins de formation et de perfectionnement ; ­- envisager la conclusion d'une nouvelle convention-cadre de coopération culturelle, technique et scientifique ; ­- encourager et promouvoir la coopération décentralisée ; ­- favoriser la coopération interuniversitaire, la formation supérieure et la recherche scientifique ; ­- tirer profit du déroulement de l'Année de l'Algérie en France, événement historique facteur de rapprochement et de promotion de la compréhension entre les deux peuples, par une coopération approfondie dans les domaines de la production culturelle et artistique et de l'audiovisuel.

Dans ce cadre, les deux pays se félicitent des projets de mise en place :
-  du « Haut-Conseil franco-algérien de coopération universitaire et de recherche » ;
-  d'une « Ecole supérieure algérienne des affaires » destinée à former les cadres et dirigeants d'entreprise.

4. La coopération humaine et de la circulation des personnes :
La France et l'Algérie :
-  se félicitent du climat de bonne coopération qui prévaut entre les deux pays, et de ce que le dialogue entretenu au plus haut niveau ait facilité les contacts et la concertation dans ce domaine si sensible. L'ensemble des questions relevant de ce volet des relations bilatérales sont examinées au niveau des groupes mixtes d'experts. Un groupe de travail franco-algérien de haut niveau chargé des question consulaires, des relations et des échanges humains se réunira au moins une fois par an ;
-  s'engagent à favoriser la circulation des ressortissants algériens en France et des ressortissants français en Algérie ;
-  rappellent toute l'importance qu'elles accordent à la communauté algérienne établie en France qui a toute sa place dans la société française, à la prospérité de laquelle elle contribue activement. Le travail de mémoire que la France et l'Algérie ont engagé sera poursuivi dans un esprit de respect mutuel. A cet égard, une attention particulière sera accordée par les deux pays à la sauvegarde de l'héritage du passé. Dans cet esprit, elles dégageront ensemble des solutions positives susceptibles de conforter le nouvel élan que connaissent les relations entre les deux pays. La relation d'amitié et de confiance que la France et l'Algérie entendent établir entre elles se doit d'être à tous égards exceptionnelle et exemplaire. Dans cette perspective, elles conviennent de l'élaboration et la finalisation d'un traité qui consacrera leur volonté de mettre en place un partenariat d'exception dans le respect de leur histoire et de leur identité.

 

DECLARATION D’INTENTION RELATIVE A LA CREATION D’UN HAUT CONSEIL  UNIVERSITAIRE ET DE RECHERCHE  FRANCO-ALGERIEN

ALGER DIMANCHE 2 MARS 2003

Soucieux d’affirmer la volonté commune de la France et de l’Algérie de renforcer leurs échanges universitaires et de rénover le dispositif de coopération existant,

Convaincus de la nécessité de répondre aux nouveaux défis et aux enjeux du partenariat euro-méditerranéen, notamment en matière d’éducation et de formation,

Rappelant que la France et l’Algérie sont déjà engagées dans la conduite de programmes importants de coopération relatifs, d’une part, à l’accueil de boursiers algériens en formation supérieure en France et, d’autre part, au développement d’actions intégrées franco-algériennes de recherche et déterminées à développer et accélérer les échanges universitaires entre les deux pays,

Le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire décident de créer un " Haut Conseil universitaire et de recherche franco-algérien " qui aura pour mission d’animer et de développer des partenariats entre les deux pays et de jeter les bases d’une relation durable entre leurs établissements universitaires et de recherche.

Le Haut Conseil universitaire et de recherche franco-algérien aura vocation à :

- encourager les échanges entre établissements partenaires d’enseignement supérieur et de recherche français et algériens,

- mettre en œuvre des projets et programmes d’intérêt commun en matière de formation initiale et continue, de formation de jeunes chercheurs et d’enseignants chercheurs,

- promouvoir l’excellence de la recherche par la mise en place de réseaux thématiques entre communautés scientifiques,

- favoriser l’intégration des établissements d’enseignement supérieur et de recherche algériens dans l’espace euro-méditerranéen.

Les actions menées devront contribuer à : 

- la mise en place de nouveaux cursus de formations supérieures professionnalisantes dans des secteurs répondant aux besoins de l’économie,

- la modernisation de formations existantes, dans le cadre de projets identifiés par les deux parties,

- la mise en œuvre de formations doctorales et post-doctorales concourant, notamment, à la formation d’enseignants chercheurs de l’université algérienne,

- la conduite de projets de recherche conjoints, orientés en priorité vers le développement socio-économique,

- l’appui méthodologique en matière de valorisation de la recherche et de développement de l’innovation technologique,

- la réalisation d’actions communes de formation professionnelle continue,

- l’amélioration de l’accès à l’information scientifique et technique et aux ressources de l’enseignement à distance.

Ces actions seront agréées et labellisées dans le cadre d’une Charte élaborée par le Haut Conseil universitaire et de recherche franco-algérien.

Cette déclaration d’intention a été faite en double exemplaire, en langue française et en langue arabe, chacun des deux textes faisant foi.

Fait à Alger, le 2 mars 2003

Pour la Partie française
Dominique de VILLEPIN
Ministre des Affaires étrangères
Pour la Partie algérienne
Abdelaziz BELKHADEM
Ministre d’Etat,
Ministre des Affaires étrangères

Rencontre « Santé Mentale et Couple Franco-Algérien »

Les 28 et 29 Novembre 2003 - Faches –Thumesnil, France

A.M.P.S. – E.P.S.M. Lille Métropole – Frontières - Pholitiques

Les journées pourraient se décomposer en trois demi journées selon la logique suivante :

Jeudi 27 novembre 2003 

18h30 - Vernissage Centre Frontière$, 211 rue Roger Salengro à Hellemmes

Partenariat de la galerie « Frontière$ »

Vendredi 28 novembre 2003 matin 

« Nous sommes tous algériens » : L’histoire franco-algérienne et les questions de santé mentale 

9h30 - Ouverture de la rencontre :

-          J. HALOS, directeur de l’E.P.S.M. Lille-Métropole

-          J. HOUDART, présidente de l’A.M.P.S.

-          P. DESMONS, philosophe et psychanalyste

-          F. KACHA , psychiatre ou M. MAMMERI, psychiatre

Président de Séance : J. HOUDART – Discutant : J. HALOS

                9h45 - Introduction et problématique de la rencontre : P. DESMONS

10h00 - Intervenants algériens : Pr KACHA (15’) ; M. MAMMERI (15’) ; discussion (20’)

                11h00 - Conte algérien (10’) pause 

                11h 30 - Fahrida ZEGLACHE, psychiatre (15’) ; Houari MAIDI (« La plaie et le couteau ») (15’)

12h00 - Discussion sur la matinée (20’), et conte algérien (5’)

Vendredi 28 novembre 2003 après midi : « Témoignons » :

Président de séance : A. MENGUELLET – Discutant : M. MINARD, psychiatre

                14h. - B. CHOURAQUI, psychiatre (15’) ; D. POISSONNIER, psychanalyste (15’) ; J. ANCIANT (15’)

                15h - Discussion ; 15h15 : conte algérien : et pause 

                16h – Témoignages régionaux : « usagers » des secteurs de la Région Nord/Pas-de-Calais, élus locaux, dont le Pr S. KACET

                18h -Conte algérien 

                20h30 - Concert aux Arcades

Samedi 29 novembre 2003 matin : « Passer, penser nos frontières »

Président de séance : E. PERRIER, psychiatre – Discutant : F. KACHA

9h00 - D.  MOULINIER (l’hérétique et l’étranger dans la philosophie contemporaine) (30’)

9h30 – A. MENGUELLET (Citoyenneté et étrangeté) (15’)

puis discussion

                10h00 - Conte algérien et pause

                10h 30 - Interventions de soignants du secteur  ou de la région : soigner (à) la frontière : étranger et étrangeté (Irena TALABAN, psychanalyste, Muriel GOMES, psychiatre, G. MAKUSA, psychologue et autres)

                11h 15 – Politique de la folie et mondialisation: J.L. ROELANDT

                11h 45 – Du Nord au Sud, et retour : E. PERRIER, M. MINARD (30’)

                12H 15 -Discussion

12h 30 - Conclusion de la rencontre par F. KACHA et J.L. ROELANDT

Association Franco-Maghrébine de Psychiatrie

La Bretagne organise la prochaine Rencontre Franco­-Maghrébine, les 23 et 24 octobre 2003, au Palais des Arts et des Congrès de Vannes, sur le thème de « L’ambulatoire , actualités et perspectives. »

Titre du congrès : Journées franco maghrébines de psychiatrie : l'ambulatoire en psychiatrie

Date(s) du congrès : 23 et 24 octobre 2003

Lieu du congrès : Vannes - Palais des Arts et des Congrès

Contact : Secrétariat du Pr. MILLET C.H. Guillaume Régnier 108 avenue du Général Leclerc 35033 RENNES Cedex  Tel: 02 99 33 39 37

Description : Association Franco Maghrébine de Psychiatrie Sous le parrainage de la Fédération Française de Psychiatrie et de la Société de Neuropsychiatrie de l'Ouest

REGARDS CROISES FRANCO-ALGERIENS SUR LA SANTE

Colloque organisé par La revue Passages et l’ADAPes (Association des amis de la revue Passages  -  Le journal Médecine et Sciences - JMS en collaboration avec : Le Ministre de la Santé, de la famille et des Personnes Handicapées , LeMinistre des Affaires etrangères , Le Ministre Algérien de la Santé

Manifestation organisée dans le cadre de « Djazaïr, une année de l’Algérie en France »

Date non encore parvenue

Palais de la Découverte , Avenue Franklin D.Roosevelt 75008 - Paris

Interventions de M.M. les ministres :

Abdelhamid ABERKANE, Ministre algérien de la Santé

Jean-François MATTEI, Ministre de la Santé, de la famille et des personnes handicapées

Adapes – Passages 17, rue Simone-Weil, 75013 – Paris , Tél. : 01 45 86 30 02 – Fax : 01 44 23 98 24

Mél : [email protected]

Adresse internet : http://perso.club-internet.fr/passages/ 

Regards croisés franco-algériens sur la Santé

En cette année de l’Algérie en France, puisque des points de vue vont s’échanger sur tous les thèmes de société, sur la vie économique ou culturelle de chacun des deux pays, il était nécessaire qu’y figure aussi la Santé. Une rencontre s’organise le 25 juin 2003 au Palais de la Découverte à Paris. Les regards vont se croiser sur les enjeux de la Santé, les obstacles surmontés, les défis de l’avenir. Des médecins et autres acteurs du champs sanitaire et des politiques vont se répondre et confronter leurs analyses sur les sujets d’actualité que sont les transferts de technologie, la réforme hospitalière, la politique du médicament, la prévention des risques sanitaires, le vieillissement des populations, les biosciences et la bioéthique, la formation des professionnels de la santé, la médecine humanitaire. Les liens privilégiés qui ont toujours existé entre les médecins algériens et français, la forte communauté médicale d’origine algérienne exerçant en France, les besoins d’une relance des échanges médicaux entre les deux pays, laissent augurer favorablement non seulement de la qualité de cette rencontre de conjoncture solennelle mais aussi de la pérennité des projets qui y seront débattus. Ces Regards Croisés portent en eux l’ambition d’une vision non seulement tournée vers la science, mais surtout vers l’horizon d’un humanisme délibérément partagé. Leur succès dépendra des efforts de chacun, ils méritent donc l’engagement de tous.

PROGRAMME :

09H30 à

10h45

Présidence : M. Emile H. MALET, directeur de la revue Passages

 

Accueil : M. Jean AUDOUZE, directeur du Palais de la Découverte

 

 

Table ronde plénière

Les enjeux de la Santé dans nos deux pays :

 - Aspects épidémiologiques

 - Défis

- Coopération

 

Intervenants :

M. Jean-Pierre ARMAND, chef du département de médecine, Institut Gustave Roussy, président de la société française du cancer

M. Kamel BOUZID, professeur de chirurgie, Faculté de Médecine d’Alger, Algérie

M. William DAB, conseiller technique, Pôle santé publique et sécurité sanitaire, Ministère de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées

M. Philippe LAZAR, directeur de recherche honoraire à l’INSERM

Messaoud ZITOUNI, professeur de chirurgie, Faculté de Médecine d’Alger, ancien Ministre, coordonnateur du conseil national de réforme hospitalière

 

11h à 12h30

 

1er atelier : Santé Mentale

 - Santé de femmes

 - Santé des adolescents

- Violence sociale

 

Présidence : Mme Ghania GRABA, professeur de Droit d’Alger, membre du conseil national de la réforme hospitalière, Algérie

Intervenants :

Mme Dalila ALLOULA, gynécologue, Oran, Algérie

M. Farid KACHA, professeur de psychiatrie, Faculté de Médecine d’Alger, Algérie

Mme Marylise LEBRANCHU, ancien ministre de la justice, député, France

Mme Nicole-Maya MALET, psychanalyste

M. Charles MELMAN, psychanalyste, fondateur de l’Association lacanienne

 

14h30 à 16h15

 

 

2ème atelier - Politique et accès aux médicaments :

- Les génériques

 - Le rôle de l’industrie pharmaceutique

 - La Sécurité Sociale

Présidence : M. Jean-François GIRARD, président, Institut pour la recherche et le développement, IRD

Intervenants :

M. Mohamed AOUN, président directeur général, Entreprise Saidal, Algérie

M. Gérard BLOCH, chirurgien cardiaque, Hôpital Bichat

M. Jacques FOURNET, directeur général délégué, Laboratoires Pierre Fabre

M. Mohamed NIBOUCHE, professeur de pharmacie, Directeur de la pharmacie et des équipements, Ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Algérie

 

3ème atelierLa place de l’hôpital dans l’organisation des soins

Présidence : M. Jacques MILLIEZ, gynécologue, professeur des Universités

Intervenants :

M. Mokhtar BENKHALFAT, professeur de chirurgie, Faculté de Médecine, Tlemcen

M. Dominique COUDREAU, conseiller maître, Cour des Comptes, ancien directeur, ARH – Ile de France

M. Jean-Michel DUBERNARD, professeur de chirurgie, président de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales, Assemblée Nationale

M. Said MEKAOUI, réanimateur, conseiller du ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, membre du conseil national de la réforme hospitalière, Algérie

Mme Zahia MENTOURI, professeur d’anesthésie réanimation, Faculté de Médecine d’Oran, ancien ministre de la Santé, membre du conseil national de la réforme hospitalière, Algérie

M. Jacques ROUESSE, directeur du Centre René Huguenin  

        Septième Salon euro-arabe du Livre. Du 10 au 15 juin 2003, Institut du Monde Arabe (Paris)

Invité d'honneur : l'Algérie

    Transmission, mémoire et traumatisme
Strasbourg
Palais Universitaire – Université Marc Bloch-Strasbourg II
Du 9/5/2003 au 10/5/2003


Chercheurs ou praticiens des sciences humaines et psychologiques, des psychologues, psychanalystes, psychiatres, anthropologues et écrivains viendront d’Algérie pour témoigner des incidences dans leur pratique des traumatismes passés et récents ayant affecté l’Algérie.

Cette rencontre à l’attention du public le plus large est organisée par l’association Parole sans Frontière, présidée par le Docteur Bertrand Piret, qui collabore depuis 12 ans avec des collègues médecins et chercheurs en sciences humaines dans le cadre de travaux communs de recherche et d’enseignement. Des psychanalystes algériens viendront exposer l’exigence de refondation des concepts psychanalytiques dès lors qu’ils choisissent d’assumer l’enseignement de la psychanalyse en langue arabe (l’Algérie est en effet l’un des seuls pays du monde arabe à être en position de transmettre la psychanalyse dans cette langue). La psychiatrie de son côté, confrontée à l’ampleur des événements des dix dernières années, a elle aussi dû inventer de nouveaux modes d’intervention, de thérapeutique et de conceptualisation. La psychologie clinique enfin a pris un essor qu’il aurait été difficile d’imaginer dans une société que l’occident s’attachait à décrire sous le sceau d’une tradition religieuse figée.

Avec Mme la Professeur Badra Mimouni, Abdelkhader Djeghloul, Ahmed Challal, doyen de la Faculté des Lettres de Mostaganem, Dr. Kellou et M. Djeradi. En partenariat avec la Fédération Européenne de Psychanalyse, la Faculté de Médecine de Strasbourg, l’Université Louis Pasteur, l’EPSAN, la revue Sud-Nord et l’Université Marc Bloch.

Contact : 03 88 11 62 15

 

 

     La Société Franco-Algérienne de Psychiatrie et la Société Algérienne de Psychiatrie organisent le le samedi 3 mai 2003,  à Alger (Hôtel SOFITEL) une conférence animée par les Dr Philip Gorwood et Nora Hamdani : 

    " L'épidémiologie génétique en psychiatrie. Concepts, méthodes, outils et résultats."

La conférence sera suivie d'un atelier consacré aux évaluations standardisées de la schizophrénie par la DIGS et la PANSS

Pour tout renseignement, contactez le Pr Farid Kacha, Hôpital Mahfoud Boucebci à Chéraga. Tel: 21 36 13 28/ 21 36 13 38

Voir photos

Compte rendu sur la 7° journée nationale de psychiatrie par Dr. B. Herbane

La journée nationale de psychiatrie organisée par la société algérienne de psychiatrie a eu lieu  le 20 mars 2003 à Oran.

L'ouverture de la séance a été faite par les membres de la société sous la présidence du Pr. F Kacha.

Le Dr F. Bouchene a invité l'assistance à participer à la conférence de consensus sur la schizophrénie qui aura lieu à Laghouat du 9 au 11 avril 2003.

Le Dr B. Herbane a donné l'information concernant de le Premier congrès  franco algérien de psychiatrie qui se déroulera à Paris les 3 et 4 octobre 2003.

Les communications ont débuté vers 9h 30, la première séance a été consacrée au dysfonctionnement familial en rapport avec de la pathologie mentale.

"Mémoire et souffrance"(A. Bélaïd – N. Moussi- F. Daïdj – F. Kacha) a retenu notre attention car elle a mis en relief le cas d'une mère de famille algérienne qui souffre de troubles psychiques post traumatiques et dont l'histoire de la maladie se confond avec l'histoire dramatique du pays. Cette femme a subit le traumatisme de la guerre de libération et les traumatismes liés au terrorisme.

La seconde séance a été consacrée aux institutions. On découvre bien en retard, avec Dr. Chakali, les bienfaits d'un centre intermédiaire. (Il vaut mieux tard que jamais!) "L'expérience d'un centre intermédiaire à Blida" M. Chakali.

Les psycho traumatismes ont été abordés au cours de la 3° séance avec l'originale communication de K. Ammar Ferhani " Stress et trauma en milieu militaire".

Les communications étaient toutes intéressantes et les débats étaient hélas très limités par le temps.

La journée a été clôturée vers 17h.

   " Le domaine algérien" et " Prix littéraire de l'amitié franco-algérienne"
Paris
Salon du Livre, Porte de Versailles, Paris-Expo
Du 21/3/2003 au 26/3/2003


A l'occasion du 23è Salon du Livre, les éditeurs algériens présenteront leurs publications récentes avec, en vis-à-vis, la production éditoriale française de l'année consacrée à l’Algérie. La venue de trente éditeurs et d’environ 50 écrivains algériens se traduira par des ventes-dédicaces, des cafés littéraires et des animations sur les espaces de ce stand de 250 m2. A la fois "librairie algérienne" ainsi reconstituée et espace de discussion et d’échanges professionnels, cet espace aura un prolongement en mezzanine, où pendant six jours des débats seront programmés (hommage à Rachid Boudjedra, mise en regard des littératures algériennes par Benamar Médiene….). Des rencontres-débats se tiendront aussi sur le stand du Ministère de la Culture et de la Communication (débats littéraires, perspectives de l’édition et de la lecture publique entre les deux pays).
Organisé par le SNEL (Syndicat National des éditeurs de livres) et l’ANEP, avec le concours du SNE (Syndicat National de l’Edition) et de France Edition.
http://www.salondulivreparis.com/

Hommage à Djilali Liabes / Rencontre internationale les 16 et 17 mars 2003 à Alger

    Sidi Moussa, 6 février 2003 - Des cellules d’écoute pour les victimes des violences ont été ouvertes dans les régions touchées par le terrorisme. À Sidi Moussa, dans ce qui fut le triangle de la mort, des femmes confient leurs tourments à des psychologues.    Lire le Reportage

ASSOCIATION  FÉDÉRATIVE DES PSYCHIATRES D’EXERCICE PRIVE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON Présente avec le soutien du Professeur J. Touchon, Doyen de la Faculté de Médecine

Conférence Débat

Vendredi 25 juin 2004 de 18 à 22 h

Faculté de Médecine de Montpellier

Salle des Actes

croire ? exister ?

les monothéismes questionnés par la psychanalyse

Historiquement, la Religion fournit à l’Homme sa réponse première devant l’angoisse d’exister, l’énigme de l’origine, la peur face à la maladie et à la mort.

Aujourd’hui, au nom du Savoir, la technoscience est à son tour idéologiquement convoquée comme Vérité et « religio » face au malaise dans la civilisation.

Comment la Psychanalyse éclaire-t-elle cette question, là où le Sujet est frappé par le religieux et les fractures du lien social ?

L’AFPEP-LR convie les professionnels du soin et de la relation à venir en débattre

Autour de     Jean-Pierre WINTER, psychanalyste, Paris

                    Fethi BENSLAMA, psychanalyste, Paris

                    Jean-Daniel CAUSSE, théologien, Montpellier

Discutants :     Docteurs Hervé Granier, Paul Lacaze, Jean-Jacques Xambo et

          Raja Stitou, Maître de Conférence au Laboratoire de Psychopathologie

          et Psychologie Clinique, Université Paul Valéry, Montpellier III

dédicaces des auteurs à l’accueil avec la Librairie Sauramps

Inscriptions sur place

Tarifs : 15€, 10€ adhérents AFPEP-LR, 5€ étudiants

 Contact : AFPEP-LR, Paul Lacaze, 06 09 56 06 03

   Revue Presse Algérie