SOCIETE FRANCO-ALGERIENNE DE PSYCHIATRIE |
Dalila Benmessaoud,1 Nora Hamdani,2,3 Claudette Boni,3 Nicolas Ramoz,3 Michel Hamon,4 Farid Kacha,1 and Philip Gorwood2,3 1Etablissement Hospitalier Sp�cialis� Psychiatrique M. Boucebci. Cheraga, Alger, Algeria �INSERM U675, Faculty of Medicine Bichat (IFR02), 16 rue Henri Huchard, 75018 Paris, France 3 AP-HP, H�pital Louis Mourier (Paris VII), service de psychiatrie, 178 rue des Renouillers, 92700 Colombes, France4 UMR 677 INSERM/UMPC, Neuropsychopharmacologie, IFR70 des Neurosciences, CHU Piti�-Salp�tri�re, 75013 Paris, France
Projet de recherche : � Les tentatives de suicide des jeunes de 15 � 25 ans � Oran - Elaboration d�un projet de centre de prise en charge de suicidants � Membres de l��quipe de recherche :
Pr�sentation du projet L�enqu�te men�e au sein du CRASC (2002/2004) par le groupe de chercheurs en psychologie, sur les suicides et les tentatives de suicide chez les jeunes de 15/25 ans dans la wilaya d�Oran a permis d�aboutir aux r�sultats suivants : La majorit� des tentatives de suicide, soit pr�s de 75% sont des femmes et 25% sont des hommes. Ces chiffres montrent que les femmes font une tentative de suicide trois fois plus que les hommes. La tranche d��ge des 15-25 repr�sente � elle seule 66% des cas. Les 26-25 ans, sont 21% et environ 12% ont plus de 36 ans et jusqu�� 60 ans. Ces chiffres montrent que pr�s de 87% des personnes ayant fait une tentative de suicide ont moins de 36 ans. Concernant la situation familiale : plus de 65% sont c�libataires des deux sexes. Mais la proportion des personnes mari�es ou l�ayant �t� (31,5%) nous indique que le mariage ne semble plus constituer un rempart contre le suicide, alors que les �tudes durant les ann�es quatre-vingt, signalaient le mariage comme �tant une � protection contre le suicide �. Les raisons invoqu�es, justifiant le passage � l�acte, sont multiples, mais placent n�anmoins le manque de communication et les conflits � l�int�rieur de la cellule familiale en premi�re ligne. Dans la cat�gorie � Autres �, nous avons relev� tout ce qui concerne les probl�mes tels que : la disparition d�un �tre cher, le stress, les femmes battues, le surendettement, le ch�mage et la grande pr�carit� . Les moyens utilis�s sont en premier lieu les m�dicaments (70%) ensuite les produits m�nagers (21%) et enfin les d�fenestration et pendaison. L�approche clinique nous a permis de d�celer des difficult�s de diff�rents ordres en d�terminant deux cat�gories : si pour certains, la TS semble �tre le fait de personnalit�s inconsistantes, fragilis�es (mais peut-�tre pas fragiles), pour d�autres, le passage � l�acte semble plus un comportement exprimant la force du moi et la capacit� � se d�fendre. Ces cas montrent que l�acte suicidaire est vraiment un appel au secours ou un acte d�termin� appelant le changement au risque de perdre la vie. Quand la famille est capable de compr�hension et d�empathie, cet acte lui fait prendre conscience de sa situation conflictuelle apparente ou non. Mais quand la famille est incapable de replacer l�acte dans son contexte, la tentative de suicide peut aggraver les perturbations au sein de la cellule familiale. C�est dans ce contexte l� que la prise en charge des patients mais aussi de leur famille apr�s la TS est primordiale : a) prise en charge des familles conforter et encourager les familles compr�hensives dans leur fa�on d�appr�hender la situation soutenir les familles d�s�quilibr�es par le passage � l�acte suicidaire, tout en les aidant � consid�rer la situation sous l�angle du v�cu de leur enfant. aider ces familles � percevoir cet acte comme une demande d�aide et non comme une agression dirig�e contre eux. b) prise en charge des patients : apporter d�abord une �coute, un soutien psychologique pour les aider � �merger de cette situation complexe et douloureuse une psychoth�rapie adapt�e � chaque cas apporter une aide sociale ou autre quand cela s�av�re n�cessaire D�o� la n�cessit� d�une �quipe pluridisciplinaire, etc. Notre projet (2005-2007) se propose d�atteindre les quatre objectifs suivants : Objectif 1 : R�alisation de colloques sur le suicide : le premier colloque pr�vu en 2005 portera sur � L��tat de la recherche sur le suicide en Alg�rie � le deuxi�me colloque porte sur � la prise en charge du suicide : modalit�s et perspectives � en 2006 le troisi�me rendra compte de la recherche et de l�ouvrage publi� sur la question (2007) Objectif 2 : Compl�ment d�investigations cliniques et anthropologiques : Ici, il s�agit de faire des �tudes de cas cliniques qui seront assur�es par des psychologues et un psychiatre pour tenter de d�terminer un profil des personnes qui ont fait une TS. Nous avons �labor� un protocole d�examen de TS qui aborde les ant�c�dents, les d�terminants et conditions du passage � l�acte. Des entretiens cliniques et des tests (le Rorschach) sont r�alis�s par les praticiens. Objectif 3 : A partir des r�sultats obtenus aux diff�rents niveaux, nous envisageons la publication d�un ouvrage sur le suicide en Alg�rie Objectif 4 : Projet d�organisation de la prise en charge : Les axes pr�c�dents visent tous � mieux cerner le profil des personnes qui font une TS et proposer ainsi un mod�le de centre de prise en charge de suicidants et de soutien aux famille. Le stress. Entre bien-�tre et souffranceBerti Editions Auteur : Mahmoud Boudarene le stress est entre bien-�tre et souffrance, entre sant� et maladie. A ce titre, il entre de plan pied dans le domaine de la m�decine et de la psychologie m�dicale. Dans cette ouvrage, qui plaide en faveur d'une psychologie de la sant�, l'auteur d�fend cette assertion et jette un �clairage sur les processus par lesquels la vie et les �v�nements qui la parcourent , exercent une influence sur la sant�. Il utilise les donn�es scientifiques actuelles, neurobiologiques, neuroendocrinologiques et neuropsychologiques pour mieux faire comprendre le r�le de la vie psychique, interface entre l'environnement ext�rieur et le sujet, dans l'�mergence de la maladie. Il met ainsi en lumi�re les m�canismes par lesquels l'individu est conduit du " stress de la vie " et de la faillite de ses strat�gies d'adaptation � la perte du sentiment de bien-�tre et � la naissance de la souffrance et de la maladie. La Psychiatrie en Alg�rie par Farid Kacha Souffrance au travail et Burn out chez des agents de Police en exercice : Une �tude pr�liminaire Par le Dr Mahmoud BOUDARENE , M�decin Psychiatre, Docteur en Sciences Biom�dicales Paru sur le Journal International de Victimologie, Ann�e 2, Num�ro 2, Avril 2004 T�l�charger l'article (format PDF) Common mental disorders in postconflict settingsJoop T V M de Jong, Ivan H Komproe, Mark Van Ommeren
Research
into postconflict psychiatric sequelae in low-income
countries has been focused largely on symptoms rather than on full psychiatric
diagnostic assessment. We assessed 3048 respondents from postconflict
communities in
Lancet 2003; 361 : 2128-30 634
schizophr�nes, 6 ans apr�s
1994 Y.
MERDJI Clinique de Psychiatrie et de Psychologie M�dicale, CHU de Constantine,
25000 CONSTANTINE (Alg�rie) M.
TOUARI m�me adresse B.
BENSMAIL " " Objectifs
Il
s'agit d'appr�cier le devenir clinique et psycho-social, � moyen terme, d'une
population de schizophr�nes, diagnostiqu�s selon le DSM III-R, hospitalis�s
en 1988 � la Clinique de Psychiatrie et de Psychologie M�dicale du CHU de
Constantine. Pour
les sujets ayant mal �volu�, on s'efforcera, autant que possible, d'identifier
les facteurs de mauvais pronostic. M�thodologie
634
schizophr�nes, adultes des 2 sexes, diagnostiqu�s selon le DSM III-R et
hospitalis�s entre le 1er janvier 1988 et le 31 d�cembre 1988 � la Clinique
de Psychiatrie du CHU de Constantine, ont �t� inclus dans une enqu�te �pid�miologique
longitudinale et prospective, entrant dans le cadre d'un projet de recherche sur
l'�volution des psychoses. Un
questionnaire standard informatis� comportant 26 items est, apr�s validation,
exploit� par la m�me �quipe, en 1988, � l'inclusion, et en 1994, lors du
contr�le des patients. La
fr�quence des r�admissions, dans la m�me structure d'accueil, entre 1989 et
1994 a �t� particuli�rement �tudi�e. R�sultats
Sur
les 634 schizophr�nes initialement examin�s : 60% sont, soit en traitement
ambulatoire, soit consid�r�s comme "perdus de vue" ; 40% ont �t� r�admis,
au moins 1 fois (dont 7,7% l'ont �t� 4 fois et plus) ; par ailleurs 1,7% de
sujets (11 cas) sont d�c�d�s, dont le tiers environ (4 cas) par suicide. Mots-clefs
Schizophr�nes
- Evolution - R�admissions Publications
MERDJI
Y, TOUARI M, BENSMAIL B. 634 Schizophr�nes, six ans apr�s. Congr�s de
Psychiatrie et de Neurologie de Langue Fran�aise - LXXXXIIe Session - Toulouse,
13-17 juin 1994, comptes rendus � para�tre, Ed. Masson
Etude
inter-culturelle de la schizophr�nie
1993-1994 M. TALEB H�pital Louis Mourier, Service de Psychiatrie, 178 r des Renouillers, 92701 COLOMBES CEDEX F.
ROUILLON Universit� Paris VII - H�pital Louis Mourier, Service de Psychiatrie,
178 r des Renouillers, 92701 COLOMBES CEDEX, T�l (1) 47.60.61.62 (poste 3580) F.
PETITJEAN H�pital Ren� Dubos, Service de Psychiatrie, 95000 PONTOISE Objectifs
Comparer
la clinique schizophr�nique de trois groupes de schizophr�nes (Fran�ais de
"souche" - "Beurs" et Alg�riens vivant en Alg�rie). M�thodologie
Schizophr�nie
(18-35 ans) Crit�res DSM III-R. N
= 30 par groupe (avec appariement �ge - sexe). Echelles
SANS - PANS - BPRS - CGI - GAF. R�sultats
Clinique
assez comparable dans les trois groupes (SANS - PANS et BPRS). Modalit�s
�volutives des schizophr�nes maghr�bins vivant en France plus proches de
celles des schizophr�nes fran�ais d'origine que de celles des schizophr�nes
alg�riens vivant en Alg�rie. Mots-clefs
Schizophr�nie
- Clinique transculturelle L'organicit�
en milieu psychiatrique
1993 Y.
MERDJI Clinique de Psychiatrie et de Psychologie M�dicale du CHU de
Constantine, 25000 CONSTANTINE (Alg�rie) A.
KHODJA m�me adresse K.
BENSMAIL " " R.
MANAMANI " " M.L.
BENKARA-MOSTEFA " " B.
BENSMAIL " " Objectifs
Donner
un aper�u sur la nature de la pathologie organique, observ�e en milieu
psychiatrique. Appr�cier
la qualit� de la prise en charge des malades mentaux pr�sentant une affection
somatique grave, par les services m�dico-chirurgicaux d'accueil. M�thodologie
27
patients, hospitalis�s � la clinique de Psychiatrie et de Psychologie M�dicale
du CHU de Constantine, puis transf�r�s entre le 01/01/91 et le 31/12/92 (p�riode
de 2 ann�es) vers un service m�dico-chirurgical sont �tudi�s sur la base : -
des registres de mouvements des malades (entrants, sortants, �vacu�s, transf�r�s,
d�c�d�s), -
des dossiers m�dicaux (service de Psychiatrie, service d'accueil), -
et d'une fiche de renseignements cliniques standard (20 items). R�sultats
Signes
d'appel organiques (� l'admission en Psychiatrie) : pr�sents chez 20 malades,
absents ou m�connus chez 07 patients. Services
d'accueil les plus sollicit�s : m�decine interne, r�animation m�dicale,
maladies infectieuses. Affections
organiques les plus fr�quentes : insuffisance cardiaque, diab�te compliqu�,
�pilepsie avec signes de localisation, traumatismes. Evolution
� court terme : 05 sortants, 19 retransf�r�s en Psychiatrie, 03 d�c�d�s
(enc�phalite c�r�brale, tumeur c�r�brale, h�matome sous-dural cons�cutif
� une TS). La
c�l�rit� dans la prise en charge d�pend plus de rapports "personnalis�s"
que d'un sch�ma organisationnel institu�. Mots-clefs
Organicit�
- Transfert - Services m�dico-chirurgicaux - Prise en charge Devenir
� moyen terme d'une population de psychotiques hospitalis�s en 1988 �
Constantine
1993 Y.
MERDJI Clinique de Psychiatrie et de Psychologie M�dicale, CHU de Constantine,
25000 CONSTANTINE (Alg�rie) N.
BENLATRECHE m�me adresse K.
BENSMAIL " " B.
BENSMAIL " " Objectifs
L'objectif
essentiel de ce travail est d'appr�cier, l'�volution clinique et
psycho-sociale de 743 psychotiques, hospitalis�s en 1988 � la Clinique de
Psychiatrie et de Psychologie M�dicale du CHU de Constantine. M�thodologie
Enqu�te
�pid�miologique longitudinale et prospective sur la base d'un questionnaire
standard informatis� comportant 26 items. Inclusion : 1� psychotiques (DSM
III-R) ; 2� hospitalis�s entre le 1er janvier 1988 et le 31 d�cembre 1988 �
la Clinique de Psychiatrie et de Psychologie M�dicale du CHU de Constantine ; 3� r�admis,
au niveau de la m�me institution psychiatrique, entre 1989 et 1993. R�sultats
Sur
les 743 psychotiques initialement inclus : 1/3 (234 sujets) ont �t� r�admis,
dans les 5 ann�es suivantes. Parmi
les psychotiques r�admis 4 fois et plus (47 cas) : 55% sont en traitement
ambulatoire, 40 sont hospitalis�s au moment de l'�tude et 2 patients �taient
d�c�d�s (suicides) ; les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que
les hommes � avoir �t� r�admises. Mots-clefs
Psychotiques
- Evolution - R�admissions Evaluation
de l'autonomie de 200 patients trait�s aux neuroleptiques � action prolong�e
1992
M.
BOUDEF Serv. Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie, H�pital
Psychiatrique Razi, 23000 ANNABA (Alg�rie), T�l 84.97.50 F.
GHOULI m�me adresse Objectifs
L'autonomie
des patients psychotiques chroniques est un but principal dans la strat�gie th�rapeutique.
Dans cette �tude, nous tentons d'appr�cier cette autonomie sur diff�rents
aspects du v�cu de ces patients : social, familial et professionnel. M�thodologie
Les
donn�es de l'�tude proviennent d'une base de donn�es plus g�n�rales
concernant les patients trait�s aux neuroleptiques retards � l'h�pital
psychiatrique de Annaba. L'�valuation de l'autonomie constitue un volet
important du suivi de ces patients. La
m�thode d'�valuation est bas�e sur une cotation en cat�gories qualitative de
l'autonomie bonne, mod�r�e, mauvaise. Elle porte sur un aspect objectif
rapport� par la famille en ce qui concerne l'int�gration de la vie familiale
sociale et professionnelle et un aspect subjectif recueilli aupr�s du patient
et de sa famille sur cette autonomie. R�sultats
Les
r�sultats montrent une bonne int�gration socio-familiale, 138 cas sur 200 soit
69% et le contraire en ce qui concerne la vie professionnelle 9 cas seulement
sur les 200 �tudi�s continuent � travailler. L'impression
de la famille est satisfaisante. Pr�s de 50% des familles affirment �tre
satisfaites de l'autonomie acquise chez leurs patients. L'impression
du patient sur son autonomie est �galement satisfaisante chez la moiti� de l'�chantillon.
Mots-clefs
Evaluation
- Autonomie - Psychose chronique - Neuroleptiques � action prolong�e L'urgence
en psychiatrie
1992
B.
BENSMAIL Clinique de Psychiatrie et de Psychologie M�dicale du CHU de
Constantine, 25000 CONSTANTINE (Alg�rie) Objectifs
Etudier
les caract�ristiques de l'urgence psychiatrique. Appr�cier son taux par
rapport � l'urgence m�dicale. D�finir le profil-type du patient pr�sentant
une urgence psychiatrique. M�thodologie
Enqu�te
�pid�miologique r�alis�e � la Clinique de Psychiatrie et de Psychologie M�dicale
du CHU de Constantine du 1er octobre 1991 au 30 avril 1992, sur la base d'un
questionnaire informatis� comprenant 23 items. 2 lots de sujets sont particuli�rement
�tudi�s : - ceux pr�sent�s � l'unit� d'Urgences psychiatriques du CHU (664
cas), - et ceux admis en R�animation M�dicale pour tentative de suicide (116
cas). R�sultats
Les
Urgences psychiatriques au CHU de Constantine repr�sentent 15% de la totalit�
des Urgences M�dicales. L'urgence psychiatrique se manifeste, le plus souvent,
par un �tat d'agitation psycho-motrice, chez une personne pr�sentant des
troubles psychotiques (71%), ou plus rarement des troubles affectifs (11%),
anxieux (9%), ou mentaux organiques (6%). Mieux prendre en charge l'urgence
psychiatrique, c'est aussi am�liorer et humaniser les conditions de transport
et l'accueil du malade et privil�gier l'intervention pluridisciplinaire. Mots-clefs
Urgences
psychiatriques Publications
Comptes
rendus du Congr�s de Psychiatrie et de Neurologie de Langue Fran�aise, LXXXXe
Session, Saint-Etienne, 1992, 464-479, Ed. Masson. Evaluation
de la scolarit� d'enfants issus de m�res en souffrance psychologique
1992 M. BOUDEF Serv. Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie, H�pital
Psychiatrique Razi, 23000 ANNABA (Alg�rie), T�l 84.97.50 M. BENSAIDA m�me
adresse Objectifs
Le
but de l'�tude est de rechercher des anomalies du devenir scolaire d'enfants
issus de m�res en souffrance psychologique, par rapport � ceux issus de m�res
sans troubles manifestes et de tenter de corr�ler ces anomalies, si elles
existent au type de pathologie retrouv�e chez la m�re. M�thodologie
La
m�thodologie se base sur une enqu�te transversale r�alis�e en 1992, aupr�s
de 100 m�res suivies en psychiatrie. Un questionnaire ferm� contient les items
socio-d�mographiques, cliniques et la situation scolaire de chaque enfant. Le m�me
questionnaire a �t� appliqu� � un groupe t�moin, appari� selon l'�ge et
les conditions socio-d�mographiques, de 50 m�res sans troubles psychiques
manifestes. R�sultats
La
comparaison de la progression scolaire des deux groupes d'enfants ne pr�sente
aucune diff�rence significative. Les enfants �voluent sur le plan scolaire de
la m�me mani�re quel que soit le diagnostic, la gravit� de l'�volution chez
la m�re malade. Mots-clefs
Enfants
de M�res schizophr�nes - Famille - Scolarit� - Population t�moin Approchce
�pid�miologique des psychoses � travers l'Est Alg�rien
1990 Y.
MERDJI Clinique de Psychiatrie et de Psychologie M�dicale, CHU de Constantine,
25000 CONSTANTINE (Alg�rie) Objectifs
D�finir
le profil �pid�miologique g�n�ral des Psychotiques hospitalis�s en donnant
un aper�u sur leur distribution quantitative, en fonction de crit�res
diagnostiques, anamnestiques, cliniques, psycho-sociaux, ... Appr�cier,
si possible, les possibilit�s �volutives, observ�es � court et � moyen
terme. Rechercher
s'il existe des crit�res discriminants pouvant pr�juger du devenir clinique
des sujets. Juger
si certains param�tres sont suffisamment fiables pour appr�cier l'adaptation
psycho-sociale. M�thodologie
Enqu�te
�pid�miologique descriptive, � la fois r�trospective et prospective, portant
sur les psychotiques (DSM III-R), adultes des 2 sexes, hospitalis�s entre le
1er janvier 1988 et le 31 d�cembre 1988 � la Clinique de Psychiatrie et de
Psychologie M�dicale du CHU de Constantine. Les
variables anamnestiques, cliniques, diagnostiques, psycho-sociales et �volutives
concernant les 734 psychotiques inclus sont report�es sur une
fiche-questionnaire standard de 26 items et trait�es par informatique. R�sultats
Sexe-ratio
: 3 hommes pour 1 femme. Pr�s
de 75% des sujets sont �g�s de moins de 40 ans, seuls 13 patients ont plus de
60 ans. 84%
de schizophr�nies, 10% de troubles schizophr�niformes et 4% de troubles d�lirants. Les
d�buts de psychose d'allure thymique, surtout maniforme, sont plus fr�quents
chez les femmes. Les
dyskin�sies tardives invalidantes sont exceptionnelles. Le
suicide est rare (4 cas). Dans
65% adaptation bonne ou moyenne, dans 35% m�diocre ou mauvaise. Mots-clefs
Psychoses
- Evolution - Facteurs de Risque - Pronostic Publications
Th�se de Doctorat en Sciences M�dicales, D�partement de M�decine, Constantine, 1990, 265 p. Profil
�pid�miologique des urgences psychiatriques
1990 M.
BOUDEF Serv. Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie, H�pital
Psychiatrique Razi, 23000 ANNABA (Alg�rie), T�l 84.97.50 Objectifs
L'objectif
principal de l'�tude est de d�crire un �chantillon de consultants au niveau
de l'unit� Urgences de l'H�pital psychiatrique de Annaba. M�thodologie
L'�tude
est de type prospective. Tous les patients examin�s au niveau des urgences par
le m�decin psychiatre de garde durant une p�riode de 03 mois (allant du
10/01/90 au 10/04/90) ont �t� inclus dans l'�chantillon. Pour chaque patient
l'enqu�teur remplit un questionnaire ferm� mentionnant les diff�rents param�tres
: socio-d�mographiques, cliniques et th�rapeutiques. R�sultats
Le
profil de l'urgence psychiatrique � Annaba se pr�sente comme suit : - 69% de
sexe masculin, - 70% �g�s entre 20 et 40 ans, - plus de 50% viennent de la
ville si�ge de l'h�pital, - 72% viennent accompagn�s par des parents, - 68%
empruntent le taxi ou le bus pour arriver � l'h�pital, - 78% consultent le
jour, - 62% sont des anciens malades, - 56% pr�sentent un acc�s psychotique, -
le motif le plus fr�quent est l'�tat d'agitation. Mots-clefs
Urgences
psychiatriques - Etude prospective Publications
BOUDEF
M, GHOUMA D, BENNOUA S. Les urgences psychiatriques : Profil �pid�miologique.
Revue sant� plus, 1992, 15. Evaluation
quantitative de la d�pression chez le sujet �g� en milieu institutionnel alg�rien
(Etude cas-t�moin)
1990 M.
BOUDEF Serv. Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie, H�pital
Psychiatrique Razi, 23000 ANNABA (Alg�rie), T�l 84.97.50 D.
GHOUMA m�me adresse Objectifs
Le
but de l'�tude est d'�valuer le v�cu d�pressif chez le sujet �g� en
placement dans une institution, comparativement au sujet �g� vivant en milieu
familial. M�thodologie
La
population �tudi�e est compos�e de 85 sujets plac�s dans l'une des deux
institutions pour personnes �g�es que compte la ville d'Annaba. L'ensemble des
patients inclus (N=85) ont subi un entretien clinique men� par l'un de nous.
Une �valuation � l'aide de l'�chelle MADRS a �t� effectu�e. La population
t�moin a �t� recrut�e dans les lieux de rencontres habituels des personnes
�g�es, et particuli�rement les mosqu�es. Les deux populations sont appari�es
selon l'�ge et le sexe (N=50). La m�me d�marche d'�valuation a �t� appliqu�e
pour elles deux. R�sultats
L'analyse
globale des r�sultats � la MADRS a montr� un score global moyen, sup�rieur
chez les sujets plac�s en institutions. La diff�rence est significative � p =
0,01. Mots-clefs
D�pression - Sujet �g� - Evaluation - Alg�rie - MADRSL'appel
au psychiatre dans les services m�dico-chirurgicaux du CHU de Constantine
1989 B.
BENSMAIL Clinique de Psychiatrie et de Psychologie M�dicale du CHU de
Constantine, 25000 CONSTANTINE (Alg�rie) Y.
MERDJI m�me adresse N.
BENLATRECHE " " Objectifs
Evaluer
et appr�cier le type de demandes en soins psychiatriques en �manant des
services m�dico-chirurgicaux du CHU de Constantine. Identifier
les services les plus demandeurs et les motivations r�elles des appels. Organiser
et d�velopper la psychiatrie de liaison au CHU de Constantine. M�thodologie
Enqu�te
portant sur les appels inter-services r�ceptionn�s par le M�decin de garde de
la Clinique de Psychiatrie et provenant des divers services m�dico-chirurgicaux
du CHU de Constantine. Dur�e
: 01 ann�e (avril 1988 - avril 1989). Fiche-questionnaire
de 14 items. 67
appels enregistr�s concernant 62 malades (05 patients ayant �t� revus une
seconde fois). R�sultats
Taux
de demandes infime : en moyenne 1,3 appels / semaine pour un CHU comptant 25
services d'hospitalisation, plus de 1600 lits et pr�s de 60.000 admissions /
an. Paradoxalement,
les services qui sollicitent le moins l'aide du Psychiatre sont ceux o� pr�cis�ment
les r�percussions psychologiques et psychiatriques sont le plus fr�quemment
observ�es : P�diatrie, Dermatologie, Canc�rologie, Pneumophtysiologie, ... A
travers l'appel, c'est souvent le transfert en Psychiatrie d'un patient qui
perturbe peu ou prou la discipline interne du service qui est implicitement
recherch�e. Mots-clefs
Psychiatrie
de Liaison - Services m�dico-chirurgicaux - Confrontation Psychiatre-Somaticien Publications
Comptes
rendus du Congr�s de Psychiatrie et de Neurologie de Langue Fran�aise,
LXXXVIIe session, Montr�al, 3-9 juillet 1989, 277-288, Ed. Masson. Troubles
psychiatriques en chirurgie cardiaque "� coeur ouvert" sous CEC 1988-1989 1991-1992 M.
BOUDEF Serv. Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie, H�pital
Psychiatrique Razi, 23000 ANNABA (Alg�rie), T�l 84.97.50 Objectifs
Apr�s
l'indication op�ratoire (sous CEC) par le cardiologue, les patients subissent
des tests psychologiques (MMPI, Rorschach). Un
entretien psychiatrique aura lieu � deux reprises (T1 en soins intensifs
post-op�ratoires et T2 un mois apr�s la sortie). Le
but est de recenser et quantifier les �ventuels accidents psychiatriques qui
surviennent au d�cours de ce type d'intervention chirurgicale. M�thodologie
Une
anamn�se minutieuse permettra de rechercher des facteurs psycho-sociaux qui
peuvent �tre pr�pond�rants dans le d�clenchement de ces troubles psychiques. Enfin,
une comparaison avec les travaux �trangers aura comme but d'identifier, s'il y
a lieu, des particularit�s cliniques ou �volutives en Alg�rie. R�sultats
Sur
les 54 cas inclus dans l'�tude, 11 ont pr�sent� des troubles psychiatriques
post-op�ratoires, soit une fr�quence de 17%. Dans
8 cas, les troubles ont �t� pr�coces, par contre les 3 autres cas ont �t�
tardifs. Les
troubles pr�coces sont de nature psychotique aigue domin�e par les troubles de
la conscience et �mergence de th�mes d�pressifs et pers�cutoires. Les
troubles tardifs sont de nature psycho-n�vrotique diff�rant significativement
(P 0,01) en ce qui concerne les ant�c�dents chirurgicaux, ainsi que la gravit�
de l'atteinte cardiaque. Enfin,
la fr�quence des troubles se situe en position m�diane par rapport aux travaux
�trangers. Mots-clefs
Troubles
psychiatriques - Chirurgie cardiaque - Circulation extra�corporelle - Test
de Rorschach |