Santé mentale en Algérie

370 psychiatres pour 140 000 malades

Longtemps déniée en Algérie, la psyché reprend peu à peu sa place. Les pouvoirs publics y mettent maintenant du leur en s'impliquant comme ils ne l'ont jamais fait auparavant. Ainsi, les professionnels de la santé mentale ont désormais un interlocuteur officiel avec l'installation de la sous-direction de la santé mentale au ministère de la Santé. Cette structure vient en appui au programme de la santé mentale lancé en octobre 2001. Ayant pour objectif premier "la destigmatisation de la maladie mentale et la décentralisation des soins", selon le professeur Samid, directeur des actions sanitaires spécifiques au ministère de la Santé, ce programme préconise plusieurs actions dans ce sens, dont la création déjà faite ou à venir, selon les régions, des centres intermédiaires de soins... Appelés à travailler dans ces centres, les médecins généralistes à travers le pays reçoivent une formation en psychiatrie. Elle était clôturée, hier, à Annaba, pour les médecins de l'Est.

Liberté
05/10/2002