Sixième congrès franco-algérien de psychiatrie

Suicide, Addictions, santé et population


PRÉSIDENT D'HONNEUR
PR L. MOKHTARI
Doyen de la Faculté de médecine d'Oran

PRÉSIDENTS DU CONGRÈS
PR PH. COURTET, MONTPELLIER
PR M. TEDJIZA, ALGER

Comité Scientifique
Pr A. Aboubekr, Dr H. Adja, Pr M. Aïd, Pr F. Baylé, Pr M. Bencharif, Dr A. Benyamina, Pr N. Benyakhlef, Pr M. Boudef, Dr F. Cherikh, Pr Ph. Courtet, Dr A. Dahdouh, Pr D. Gasti, Pr Ph. Gorwood, Dr A. Heddadj, Dr N. Hamdani, Dr M. Hammouda, Pr P-M. Llorca, Pr A. Malafosse, Pr Y Merdji, Pr L. Mokhtari, Pr Y. Osmani, Pr M. Reynaud, Pr B. Ridouh, Pr B. Semaoune, Pr M. Tabti, Dr M. Taleb, Pr M. Tedjiza, Pr F. Thibaut, Pr Z. Tsouria, Pr B. Ziane, Pr A. Ziri

En partenariat avec

SOCIETE MEDICO-PSYCHOLOGIQUE ALGERIENNE
représentée par le Pr M. Tedjiza

ASSOCIATION DES PSYCHIATRES D'ORAN
représentée par le Dr A. Heddadj

L'ASSOCIATION FRANÇAISE DE PSYCHIATRIE BIOLOGIQUE ET DE NEUROPSYCHOPHARMACOLOGIE

Et avec le soutien de

La FACULTE DE MEDECINE D'ORAN

Allocution d’ouverture, Oran 9 novembre 2012

Monsieur le Consul Général de France,

Monsieur le Doyen de la Faculté de Médecine d’Oran,

Monsieur le Professeur Mohamed Tedjiza,

Mesdames et Messieurs,

Mes chers collègues et amis,

La Société Franco-Algérienne de Psychiatrie fête cette année, ses dix années d’existence et nous sommes très fiers et heureux de célébrer cet anniversaire, ici dans la ville d’Oran.

Créée en 2002, notre association s’est voulue d’emblée une passerelle entre les communautés médicales des deux pays et dix ans plus tard nous sommes fiers d’avoir contribué au renforcement des liens entre les psychiatres des deux rives.

Notre association a été créée en 2002, quelque temps à peine après ce qu’il est convenu d’appeler maintenant la décennie noire. Dix années durant lesquelles nos collègues en Algérie, à l’instar de tout le pays, se sont sentis isolés et coupés du reste du monde médical en dépit de quelques tentatives courageuses de briser l’isolement. Durant cette longue et terrible décennie, les générations de psychiatres s’étaient renouvelées des deux côtés de la méditerranée et la plupart se connaissaient très peu. Une nouvelle génération de psychiatres, remplaçait progressivement celle des Pr Khaled Benmiloud, Mahfoud Boucebci, Belkacem Bensmaïl, Guy Darcourt, Henri Loo, et bien d’autres encore. Cette double rupture, changement de génération et isolement de l’Algérie, compromettait gravement l’ensemble des liens privilégiés, entre psychiatres algériens et français, qui existait jadis et tissé au prix d’efforts importants et d’engagements personnels admirables. Je ne souhaite pas faire ici l’histoire de la psychiatrie algérienne mais je profite de l’occasion pour dire, qu’à mon sens, et sans aucune volonté de provocation, que cette dernière est née avec Frantz Fanon qui le premier avait donné au patient algérien sa dimension humaine, longtemps déniée par une psychiatrie coloniale raciste. La psychiatrie algérienne est née le jour où le malade algérien a été reconnu dans son humanité. Cette approche humaniste est sans doute à rapprocher du geste symbolique et fondateur de Pinel libérant les malades de leurs chaines. Beaucoup parmi nous pourront encore vous parler de ce que nous avions ressenti quand, jeunes étudiants, nous découvrions les écrits d’Antoine Porot sur l’impulsivité criminelle de l’indigène nord-africain.

La SFAP n’a cessé et ne cesse de contribuer à tisser et re-tisser encore ces liens d’amitié et de fraternité. Je rappelle que l’Algérie comprend la deuxième communauté de psychiatres francophones dans le monde après la France bien sûr.

Notre premier congrès à Paris dans le cadre de l’Année de l’Algérie en France, en 2003, nous l’avions voulu résolument engagé, certes avec beaucoup d’audace je le reconnais, dans le débat combien nécessaire autour des traumatismes de la guerre d’Algérie. Nous avions été les premiers à organiser une rencontre entre psychiatres des deux pays autour de cette page douloureuse de l’histoire des deux pays. Beaucoup d’entre nous se souviennent encore de l’émotion qui s’était dégagée en cette occasion, où historiens, sociologues, politologues, sociologues, psychiatres, psychologues, anciens combattants, enfants de harkis, français, algériens… débattaient ensemble de ces moments tragiques de l’histoire mais dans le respect mutuel des blessures des uns et des autres. Ces blessures sont encore là et ne pourront se refermer que le jour où la chape de plomb qui pèse lourdement sur cette histoire commune laissera place au débat serein, et quand la question ne sera plus posée exclusivement en demande de repentance d’un côté et de réponse par des bras d’honneur de l’autre.

Aujourd’hui, nous sommes à Oran pour parler d’autres problèmes, d’autres difficultés et là encore notre association s’est engagée très tôt dans le débat sur les problèmes des addictions et du suicide.

Nous avions, en 2008, organisé le premier congrès en Algérie dédié entièrement à l’Addictologie, ici même à Oran, en ces mêmes lieux, congrès qui de l’avis de nombreux observateurs avait été l’un des plus importants jamais tenus en Algérie. Nous avions également été le partenaire principal de l’association des psychiatres algériens d’exercice libéral dans l’organisation à Alger en janvier 2006 de ce qui avait été la première journée nationale consacrée au problème de suicide.

Alors me direz vous, pourquoi de nouveau une rencontre sur ces thèmes? La réponse est relativement simple dans la mesure où ces deux sujets ne cessent d’être préoccupants dans les deux pays.

En France, plus de 10500 personnes meurent chaque année par suicide et les addictions aux substances psycho-actives sont responsables de plus de 100 000 décès par accidents et par maladie dont 40 000 par cancer.

En Algérie, ces deux problèmes constituent des sujets de plus en plus préoccupants même si malheureusement ces phénomènes font l’objet de beaucoup de spéculation au détriment d’études scientifiques objectives. Il est certainement difficile de répondre de manière efficace à des problèmes qui demeurent insuffisamment évalués. En matière d’addictions, les services de sécurité algériens disposent de chiffres fiables et précis sur les trafics de drogues, les saisies opérés et les types de substances qui circulent. Pour exemple l’Office National de Lutte contre les Drogues signalait déjà des augmentations considérables des saisies. Près de 17 tonnes de cannabis avaient été saisies en 2007 contre 7 tonnes en 1992 soit plus du double. En 2011, le chiffre est passé à 64 tonnes. Ces chiffres sont loin de représenter la réalité quand on sait que le cannabis saisi ne représente que 10% du cannabis en circulation.

Mais cela nous renseigne que peu sur les aspects épidémiologiques des addictions, sur les populations concernées, l’importance des conséquences médico-sociales, la morbi-mortalité liée directement ou indirectement à l’utilisation de substances… Beaucoup de chemin reste encore à faire et seules des études épidémiologiques pourraient révéler la réalité du phénomène et son ampleur. Il en est de même du suicide, où des débats encore en cours montrent combien sont contradictoires les chiffres avancés ici et là, même si l’enquête menée par l’équipe du Pr Abbes Ziri à Tizi-Ouzou se veut rassurante mais je le laisserai présenter lui-même les données de son étude.

Nous pensons aujourd’hui que seule la mise en place d’observatoires nationaux en Algérie, l’un dédié au suicide, le second aux addictions, permettrait des enquêtes fiables et un recueil objectif des données.

Il est également difficile de prévenir le suicide ou de lutter contre les addictions, phénomènes qui entretiennent des liens étroits en terme d’épidémiologie, de comorbidité, de facteurs communs de vulnérabilité et de risque, sans des formations universitaires qualifiantes structurées et organisées destinées aux acteurs sur le terrain.

Institutions, enseignement, formations spécifiques constituent probablement les étapes  incontournables qui permettront de mieux connaître ses fléaux et de jeter les bases d’une politique efficace de soins et de prévention.

Nous espérons beaucoup que, tout au long de ce congrès, les débats autour de ces questions cruciales soient riches et féconds et que nous arrivions à sensibiliser l’ensemble des participants mais également les décideurs à l’importance de ces sujets de santé publique.

Je remercie très sincèrement Monsieur le Consul Général de France de nous avoir fait l’honneur de participer à cette cérémonie d’ouverture. Je remercie également Monsieur le Professeur Lakhdar Mokhtari, Doyen de la Faculté de Médecine d’Oran d’avoir accepté d’être le Président d’honneur de notre sixième congrès et pour tout le soutien qu’il nous a apporté dans la préparation et l’organisation de cette rencontre. Nous avons souhaité, à travers sa présence, souligner toute l’importance de la place que doivent occuper l’enseignement et la recherche dans le cadre de ces problèmes.

Mes remerciements vont bien entendu aux Professeurs Mohamed Tedjiza et Philippe Courtet d’avoir accepté de co-présider ce congrès. Cette co-présidence est pour nous essentielle et traduit tout le sens de notre démarche. Le Pr Philippe Courtet, pour des raisons d’agenda n’a pu être là ce matin avec nous mais rassurez vous il sera parmi nous dès ce soir. Il m’a chargé de vous transmettre son amitié et toutes ses excuses d’avoir manqué ce moment.

La Société Médico-Psychologique Algérienne, présidée par Le Pr Tedjiza est notre partenaire dans l’organisation de ce congrès et je peux dire que sans sa contribution et soutien, ce congrès n’aurait sans doute pas pu avoir lieu.

Je remercie également l’Association Française de Psychiatrie Biologique dont la présidence, je viens de l’apprendre, vient d’être confiée au Pr Philippe Courtet. On reste en famille en quelque sorte.

Je remercie l’Association des psychiatres d’Oran, dont le bureau a été récemment renouvelé et à qui je souhaite une longue vie et beaucoup de succès. Nous comptons parmi ses membres beaucoup d’amis qui nous sont chers.

Amine Benyamina a coordonné tous les aspects scientifiques de notre rencontre et nous lui devons l’ensemble du programme qui sera présenté sur ces deux jours. Je lui dis plus que merci et son engagement au sein de la SFAP est devenu indispensable pour nous. La ville d’Oran, dont il est natif, peut être fière de lui.

Mes remerciements vont bien entendu à tous ceux qui ont contribué à la richesse du programme de notre congrès, à tous les orateurs venus de France et de tous les coins d’Algérie. Merci d’être là avec nous et de permettre à vos collègues de profiter de vos expériences et de vos travaux

Comme vous l’avez remarqué, on vous a tous remis la revue du congrès et nous le devons au Pr Abbes Ziri et à l’ensemble de son équipe, qui se sont chargés de recueillir les textes des interventions, les corriger et les mettre en forme. En votre nom à tous, je leur exprime toute notre gratitude et j’ai été très touché par tant de disponibilité et de gentillesse.

Je souhaiterais exprimer toute mon amitié et ma très sincère gratitude au Pr Hamid Adja et aux Dr Abdelkrim Messaoudi et Aïcha Dahdouh. Ils ont été les artisans dévoués, toujours disponibles de ce congrès et leur aide a été inestimable.

Je remercie très sincèrement l’ensemble de nos partenaires de l’industrie pharmaceutique. C’est grâce à leur soutien et contribution que nous avons aujourd’hui la possibilité de nous rencontrer en ce superbe endroit et c’est également grâce à leur aide que beaucoup  d’entre nous peuvent participer à ce congrès.

Pour finir, mon amitié et ma gratitude vont à Isabelle et à Emma de l’Agence M&O. Elles sont toutes les deux à pieds d’œuvre depuis des semaines. Professionnalisme, efficacité, disponibilité et le sourire toujours là. Bravo à toutes deux, vous avez fait un travail remarquable.

Merci à vous tous d’avoir répondu à notre invitation et je vous souhaite un excellent congrès et un très bon séjour dans la ville d’Oran.

Je souhaiterais apporter quelques infos concernant le programme. Nous avons prévu deux ateliers de formation, ce soir de 17h30 à 19h30 animés par deux experts reconnus; le premier animé par le Pr Jean-Louis Terra sur le repérage de la crise suicidaire ; vous connaissez tous le Pr Terra, qui a été longtemps le référent et celui qui a porté le plan national de prévention du suicide en France ; le second sera animé par le Dr Amine Benyamina, expert reconnu en matière de cannabis et comorbidités psychiatrique. Ces deux ateliers nécessitent des inscriptions préalables auprès de l’accueil du Congrès et sont limitées à 25 personnes au maximum. Le troisième atelier aura lieu le samedi de 8H30 à 10h sur les TCA et conduites suicidaires, autre problème, considéré comme une addiction alimentaire. Il sera animé par le Dr Sébastien Guillaume de l’équipe du Pr Philippe Courtet. Pour l’avoir déjà entendu traiter de la question, je peux vous dire qu’il en a une très bonne connaissance et maitrise.

Je tiens à insister auprès des présidents et modérateurs des sessions d’être très vigilants sur le respect des horaires et des temps d’intervention. Le programme est chargé et nous nous devons de le mener dans de bonnes conditions.

Je demande également à l’assistance, de respecter les temps de pause et de ne pas omettre d’éteindre vous portables durant les sessions de travail.

Je laisse le soin au Pr Tedjiza de déclarer ouvert ce sixième congrès franco-algérien de psychiatrie.

Dr Mohammed Taleb

Président de la SFAP

Informations Pré-voyage

Passeport :

Il doit être valide. Pour plus d’information informations.passeport 

VISA :

Pour une durée de 90 jours maximum, le tarif du VISA Algérien est de 85€. Le délai habituel d’attribution est de 1 à 14 jours. Pour faire votre demande de VISA, vous devez vous adressez au consulat algérien le plus proche de chez vous : informations.visa 

Lettre d'invitation

Une lettre d'invitation sera adressée aux participants qui en auront besoin pour l'obtention d'un visa sur simple demande auprès d’Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .

Cette lettre d'invitation ne constitue en aucun cas un engagement d'aide financière pour le voyage ou pour les frais d'hôtel.

 

Sur place:

Lieu du congrès:

Sheraton Oran Hotel and Towers

BP 9152, Route des falaises

Seddikia - Oran

  

Comment venir de l’aéroport :

Distance de l’aéroport ES SENIA : environ 10kms

Transport hôtel : navettes (2000 DA/pers/navette) soit 21€ du dimanche au samedi de 5h30 à 21h30

ou taxis 800 DZD

La ville Oran

Oran (en arabe وهرانWahrān), surnommée « la radieuse » (en arabe الباهيةel-Bāhia), est la deuxième ville d’Algérie et une des plus importantes du Magrheb. C'est une ville portuaire de la Méditerranée située au nord-ouest de l’Algérie e à 432 km de la capitale Alger et le chef-lieu de la wilaya du même nom, en bordure du golfe d'Oran.

La ville est située au fond d'une baie ouverte au nord et dominée directement à l'ouest par la montagne de l’Aïdor d'une hauteur de 420 mètres, ainsi que par le plateau de Moulay Abdelkader al-Jilani. L'agglomération s'étend de part et d'autre du ravin de l'oued Rhi, maintenant couvert.

Population : 1 213 839

Superficie : 2114 kms

Monnaie : Dinar Algérien (DZD)- paiement par espèces principalement

Langue officielle : arabe, français

Transport : Métro, bus, taxi 

Hébergement:

Sheraton Oran Hotel and Towers – Prix des chambres avec petit déjeuner à titre indicatif.

Type de chambre

Dinars

Euros

Classique Single

18 260 DA

194 €

Supérieure Single

20 420 DA

216 €

Club Single

23 660 DA

250 €

Towers Single

25 900 DA

285 €

Si vous souhaitez réserver une chambre d’hôtel, merci de contacter directement le Sheraton Oran Hotels and Tower :

Route Des Falaises Avenue · Canastel Seddikia · Oran · Algeria ·

Téléphone: +213-41-590100

Fax : +213-41-590101

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Site internet : www.sheratonoran.com

 

Frais d’inscriptions congrès      

Pour les médecins français l’inscription se fera en ligne sur ce site, une confirmation d’inscription ainsi que la facture correspondante vous seront envoyées par mail.

Pour les médecins Algériens, merci de télécharger le bulletin d’inscription dans la rubrique « inscriptions ». Vous pouvez également vous inscrire en ligne avec un paiement uniquement en Euros. 

 

Médecins exerçant en France

Médecins exerçant en Algérie

Résidents psychologues exerçant en Algérie

Inscription avant le 30/09/2012

150 €

2000 DA

500 DA

Inscription après le 30/09/2012

200 €

2500 DA

1000 DA

Les frais d'inscription comprennent :

  • l'accès aux conférences, ateliers et symposia
  • la sacoche du congrès
  • les pauses-café du congrès
  • un certificat de participation

Si vous avez des difficultés à vous inscrire, n’hésitez pas à contacter M&O Organisation :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - Tél : +33 4 73 61 51 88 - Fax : +33 4 73 61 51 39

Inscriptions groupées :

Les inscriptions groupées se feronts en ligne sur ce site ou en téléchargeant le bulletin d’inscription.

Repas

Déjeuners du 9 et du 10/11/12 : 2000 DZD soit 20 € par pers.

Diners du 9 et du 10/11/12 : 3000 DZD soit 30 € par pers.

Paiement

Pour les médecins exerçant en France, tous les paiements se font en euros par paiement en ligne, carte de crédit, virement bancaire ou espèces pour les paiements effectués sur place.

Pour les médecins exerçant en Algérie, les paiements se feront sur place en espèces ou en ligne uniquement en euros.

Annulation

Seules les annulations faites par écrit auprès de M&O seront prises en considération. Avant le 10 Octobre 2012 : remboursement de la totalité des frais (frais d'inscription, repas, arrhes d'hôtel), après cette date, il ne sera plus possible de procéder à aucun remboursement. Tous les remboursements seront effectués après le congrès.

Assurance

Les frais d'inscription n'incluent pas d'assurance.

Il est recommandé aux participants de voyager avec une assurance voyage personnelle valide.


Accès à Oran :

Avion agrément