Deuxième réunion du Haut conseil franco-algérien universitaire et de recherche

ALLOCUTION DU MINISTRE DELEGUE A LA COOPERATION,
AU DEVELOPPEMENT ET A LA FRANCOPHONIE,
M. XAVIER DARCOS

(Paris, 28 janvier 2005)

Messieurs les Présidents algérien et français du Haut Conseil,
Monsieur l'Ambassadeur d'Algérie en France,
Monsieur le Directeur général de la Coopération internationale et du Développement
Mesdames et Messieurs les Membres du Haut Conseil,
Chers Participants,

Cela devient pour moi un rendez-vous régulier, presque une habitude, que de prendre part aux destinées de cette instance de coopération universitaire franco-algérienne que nous avons mise en place au cours des dernières années.
J'en suis naturellement très heureux. Universitaire moi-même, je suis avec une attention redoublée les sujets de coopération universitaire, scientifique et de formation en général. Et s'agissant de notre partenariat avec l'Algérie, je n'y reviendrai pas davantage. Il va de soi que, pour nous Français, son développement est prioritaire. Les chantiers auxquels s'attelle l'Algérie sont immenses et c'est un engagement solennel pris par nos deux présidents, mais aussi un honneur pour la France que d'accompagner l'Algérie pour les mener à bien. L'université fait évidemment partie de ceux-là !

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Réunion du Haut Conseil Universitaire et de Recherche Franco-Algérien

Déclaration de la porte-parole adjointe du Quai d'Orsay

Nous vous avions annoncé dans l'agenda de vendredi dernier, la réunion du Haut Conseil Universitaire et de Recherche Franco-Algérien. Ce Haut Conseil tiendra sa deuxième réunion au Centre de conférences internationales les 27 et 28 janvier. Ses travaux seront clôturés par M. Xavier Darcos, ministre délégué à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, qui avait co-présidé la réunion inaugurale de cette instance lors de sa visite en Algérie les 13 et 14 octobre dernier.
Je rappelle que ce Haut Conseil a pour mission de développer les partenariats universitaires et de recherche entre nos deux pays, en prenant en compte les besoins prioritaires de l'Algérie. Sa présidence, qui alterne entre la France et l'Algérie, est actuellement assurée par le professeur Michel Lucius, président du pôle universitaire européen de Lorraine. Ce Haut Conseil compte 20 membres, parmi lesquels, côté français, des représentants du ministère des Affaires étrangères et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Le Haut Conseil a été créé lors de la visite d'Etat du président de la République en Algérie en mars 2003. Il constitue un instrument privilégié du partenariat d'exception que nous construisons avec ce pays proche et ami, et qui sera consacré cette année par la conclusion d'un Traité d'amitié bilatéral.

Paris
Le 25 janvier 2005

Coopération universitaire franco-algérienne

Une réunion consacrée à la définition des axes de la coopération franco-algérienne dans le domaine universitaire sera tenue les 27 et 28 janvier prochains à Paris, indique une dépêche de l'APS. Cette rencontre, initiée par le Haut conseil franco-algérien universitaire et de recherche, aura lieu au Centre des conférences internationales (CCI) et sera ouverte par l'ambassade d'Algérie en France, M. Mohammed Ghoualmi.Au menu de cette rencontre, rapporte l'APS, l'examen des modalités de mise en place de la commission scientifique et de l'interaction avec le Comité mixte d'évaluation et de perspective (CMEP) ainsi que du partenariat entre l'Ecole doctorale de France en Algérie et le Haut conseil franco-algérien universitaire et de recherche. Il sera également question lors de cette rencontre de revenir sur les projets universitaires en cours d'élaboration entre les deux pays, notamment en ce qui concerne la formation aux technologies avancées et le développement des formations en alternance. A ce propos, apprend-on, les membres du Haut conseil auront à définir, à cette occasion, un ensemble de critères d'évaluation des projets à retenir. Au programme de cette rencontre, il y a aussi l'élaboration du site web du Haut conseil, la mise en place d'un système algéro-français de visioconférences, la proposition de création d'un système de convention CIFRE franco-algérien et d'interaction avec le programme boursier. La clôture de ces travaux sera faite par le ministre français délégué à la Coopération, M. Xavier Darcos. A noter enfin que c'est au cours de cette rencontre parisienne qu'aura lieu la désignation du secrétaire général de ce haut conseil.

Karima Mokrani
La Tribune
19 janvier 2005

Partenariat franco-algérien pour l'enseignement supérieur

LuciusPrésident du pôle universitaire européen de Lorraine, Michel Lucius a été nommé président du Haut Conseil franco-algérien universitaire et de recherche. Cette entité, qu'il présidera durant deux ans, doit mettre en place, en Algérie, des cursus universitaires répondant au modèle européen "LMD" (licence-master-doctorat), adapter l'enseignement supérieur aux besoins économiques du pays et contrer la fuite des cerveaux en instaurant des filières d'excellence.

Service Public : Où la coopération universitaire franco-algérienne en est-elle aujourd'hui ?
Michel Lucius : Née dans les années 1970, cette coopération n'a cessé de s'étoffer jusqu'en 1990, date à laquelle les chercheurs français n'ont plus été admis en Algérie pour raisons de sécurité. Le lien n'a pas été totalement rompu pour autant. Les universités françaises ont continué à accueillir des étudiants et des chercheurs algériens et nous ne recensons pas moins de cent trente projets associant les deux pays.
En novembre 2003, la mise en place du Haut Conseil a entériné la relance de la coopération dans un contexte apaisé. Notre mission consistera à accompagner les démarches existantes, à en définir de nouvelles et à assurer la cohérence des grandes orientations.


Service Public : Quelles seront les modalités de cette nouvelle coopération ?

M. L. : Nous prévoyons de soutenir financièrement des projets en application de cette politique; le montant global dépendra de la qualité des projets. Sachez toutefois qu'aujourd'hui les quelque cent trente projets bilatéraux bénéficient déjà d'un financement de l'ordre d'un million d'euros/an, sans compter les soutiens venant des programmes européens.
Par ailleurs, des bourses seront accordées à des étudiants, chercheurs et cadres algériens pour suivre des formations en France (aujourd'hui, environ cinq cents bourses sont accordées annuellement).


Service Public : Comment cet enseignement s'adaptera-t-il aux besoins économiques du pays ?

M. L. : L'enseignement et la recherche devront anticiper la mise en place d'un véritable tissu industriel. Le Haut Conseil préconise ainsi des licences professionnelles, notamment dans le domaine de la maintenance industrielle. Par ailleurs, la création de filières d'excellence au sein de l'université algérienne peut contribuer à maintenir au pays une élite souvent encore tentée d'étudier, puis de s'installer à l'étranger.

Propos recueillis par P. B.
Service Public n°109
Décembre 2004

La coopération universitaire franco-algérienne

Conférence-débat proposée par le Service des Relations Internationales de l'USTL

Polytech'Lille, Amphi Eiffel - de 16 h 30 à 18 h 00

Christian Duhamel,
Coordinateur français du "Haut Conseil franco-algérien universitaire et de recherche"
Chargé de mission "contrats quadriennaux" à la DRIC (MENESR)
Maître de conférence en Mathématiques à l'Université Paris-Sud

Michel Lucius,
Président du "Haut Conseil franco-algérien universitaire et de recherche"
Président du Pôle universitaire européen de Lorraine
Professeur à l'Institut National Polytechnique de Lorraine

Les conférenciers aborderont les thèmes suivants :

  • - historique et contexte de la mise en place du Haut Conseil
  • - la situation de l'université algérienne dans les contextes : national, bilatéral, maghrébin, euro méditerranéen
  • - la stratégie actuellement retenue pour la relance de la coopération universitaire et de recherche
  • - le type de projets qui seront a priori soutenus dans le cadre du Haut Conseil
Le 15/10/2004