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- Dr Christine Vindreau
- Hopital Paul Brousse � UTTA
- Assistance Publique � Hopitaux de Paris
- Facult� de M�decine-Universit� Paris-Sud
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- 1694 : Morton �voquait d�j� �quelques suggestions
pharmacologiques� pour traiter l�Anorexie Mentale,
- Oubli des m�dicaments : 1920-1960
- N�cessit� d�une approche pluridisciplinaire de ces troubles reconnue=
- Notion de th�rapeutiques multiples datant des ann�es 1980
- Le DSM distingue diff�rents syndromes cliniques parmi les TCA
- La boulimie-�quivalent d�pressif ou �quivalent-comitial
- L�int�r�t pour les addictions, le craving, les comportements impulsi=
fs
et l�arriv�e de nouveaux produits inhibiteurs de la recapture de la
s�rotonine suscitent de nombreux essais th�rapeutiques
- La mode est aux m�dicaments nouveaux
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- Mais ces �tudes s�av�rent difficiles sur le plan m�thodologique&nbs=
p;:
- Les populations sont h�t�rog�nes, il existe des sous-groupes de pati=
ents
aux caract�ristiques diff�rentes ; la dur�e d��volution des
troubles� est diverse ;
l��volution spontan�e de ces pathologies est mal connue ; et les
patients pr�sentant ces troubles des conduites alimentaires ont des
attitudes sp�cifiques vis � vis des m�dicaments :
- REFUS REJET MEFIANCE �����
AUTOMEDICATION
- �������������� MEDICAME=
NT
MIRACLE
- �����������������������������������������=
����������
ABUS OU MESUSAGE
- La recherche de la perte de poids et la peur de grossir sont
omnipr�sents chez tous les patients
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- Ces �l�ments expliquent les drop-out tr�s fr�quents, l�importance
inhabituelle de l�effet placebo dans les �tudes et du holding des
protocoles
- Les �tudes sont courtes (quelques semaines)
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- Les r�sultats sont mitig�s
- Engouement et m�fiance du cot� de l�industrie pharmaceutique
- Mais ces travaux ont permis des avanc�es dans la connaissance de la
clinique ( le m�dicament : analyseur de comportement ) et
fournissent des pr�cisions sur la place de ces traitements comme leur
temps d�utilisation ;
- Vingt ans apr�s :
- MOINS D�ETUDES SUR ANOREXIE-BOULIMI
- INTERET DEPLACE SUR� BED ET
OBESITE
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- Ces troubles sont plurid�termin�s ( crit�res diagnostiques )
- Leur th�rapeutique est pluridisciplinaire, � g�om�trie variable dans=
le
temps, modulable selon la phase �volutive ;
- Il faut distinguer :
- les traitements en phase aigue de la maladie, de ceux en phase de
stabilisation
- L�attitude lors du suivi, des rechutes
- Les tableaux pathologiques r�cents, des syndromes anciens stables
chronicis�s
- Les terrains fragilis�s, les urgences m�dicales de plus en plus
fr�quentes
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- Collaboration avec le patient et sa famille
- Aspect �ducatif, information n�cessaire r�p�t�e pour favoriser
l�observance
- Les patients sont dans : le d�ni des troubles, le refus des
soins ����� attente impatiente d�une th�rapeutique et une grande
demande d�aide,
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- LA PLACE DES MEDICAMENTS VA DEPENDRE DE CES FACTEURS , ELLE PEU=
T SE
MODIFIER AU COURS DU TEMPS ET DE L�EVOLUTION
- LES PSYCHOTROPES PEUVENT ETRE � EVITER VOIRE CONTRE-INDIQUES
- ILS SONT PARFOIS AUSSI TRES UTILES
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- DENUTRITION
- Epuisement,� fonte musculair=
e
- Ralentissement neuro psychologique
- H�patite, insuff r�nale fonctionnelle
- HypoTA ,bradycardie
- Ralentissement digestif
- Pbs d�absorption intestinale, de transport sanguin
- Merycisme, vomissements
- Prise de laxatifs, diur�tiques, �dulcorants
- Excitants
- Potomanie
- entraine� des troubles
m�taboliques
- une mauvaise absorption des m�dicaments
- des variations de taux sanguins
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- PAS DE SEDATION
- PAS DE SOMNIFERES
- PAS DE NEUROLEPTIQUES NI ANTIDEPRESSEURS A POSOLOGIE HABITUELLE
- BZD vie courte petites posologies
- ONT UN EFFET PSYCHOTROPE :
- �Prot�ines, Acides gras
essentiels, sucres lents
- �Phosphore,calcium,magn�siu=
m
- Vitamines, fer, acide folique
- �Motilium pour ses effets
p�riph�riques sur le tube digestif
- �Eau 1 �1,5 l par 24 H
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- JUSQU A CE QUE :
- �LA FONCTION HEPATIQUE, RENA=
LE
- �LE POULS, LA TA ET L�ECG
- �LA NFS
- SOIENT DE RETOUR A LA NORMALE
- IL EST ALORS POSSIBLE D�ENVISAGER LE TRAITEMENT DE FOND ET DU SUIVI =
DES
TROUBLES
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- Leurs effets sp�cifiques sur les symptomes alimentaires :faim,
app�tit , sati�t�, poids, crises boulimiques ou compulsions,
vomissements,
- leurs effets collat�raux,parfois p�riph�riques sur le syst�me digest=
if
- leurs indications connues sur la comorbidit� psychiatrique associ�e �
ces syndromes ou les fonctionnements pathologiques de la
personnalit� ;
- Ils servent aussi � am�liorer
- la collaboration th�rapeutique
- Le confort et la s�curit� du patient
- A maintenir le cadre et � pr�venir r�gression et rechutes
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- s�dation, sommeil, et rythmes nycth�m�raux
- poids, binges et vomissements
- cognitions pathologiques
- angoisses :
- �de s�paration lors de
l�hospitalisation par ex face ��
la prise de poids, � la faim,�
aux repas li�es au fonctionnement corporel, digestif, hormon=
al
ou � la perception de l�image du�
corps
- les troubles psychiatriques associ�s :
- troubles thymiques
- troubles anxieux : anxi�t� g�n�ralis�e,phobie sociale, TOC,
agitation anxieuse
- adddictions associ�es :alcool tabac autres toxiques
- certaines dimensions �motionnelles : labilit� de l�humeur,
dysphorie, hyper�motivit�, impulsivit�, agressivit�, irritabilit�,
explosivit���� et �l�� hyperactivit�
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- Ces traitements sont toujours associ�s � un suivi nutritionnel et
psychoth�rapique,
- En pratique :
- les antid�presseurs tricycliques, SSRI, SNRI
- Les� nouveaux antipsychotiqu=
es
- Les ph�nothiazines
- Les thymor�gulateurs
- Les BZD
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- M�mes principes et m�mes pr�cautions�
concernant les traitements m�dicamenteux chez ces patients
- Trois quarts des boulimiques ont un poids normal mais les troubles
m�taboliques� caus�s par les
vomissements ou autres abus sont � contr�ler avant
traitement ;celui ci se fera parfois par voie parent�rale =
;
- La plupart des patients ont une demande de soin mais le risque d�arr=
�t,
de rupture du traitement , l�attente d�un effet magique sont
fr�quents ;
- La moiti� des boulimiques sont d�prim�es quand elles consultent pour=
la
premi�re fois
- Un tiers est consommateur d�excitants divers et anorexig�nes ;<=
/li>
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- LA PLACE DES MEDICAMENTS EST IMPORTANTE DANS CETTE POPULATON
- TABLEAU DES ETUDES CONTROLEES
- EN PRATIQUE :
- les SSRI�� fluox�tine,
parox�tine, sertraline , escitalopram
- SNRI
- Les thymor�gulateurs
- Pas de BZD ni ph�nothiazines ; anticraving
- Prudence avec les nouveaux anti psychotiques
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- Etude r�cente multicentrique 2007 Am J Psychiatry janvier 2008
Wilfley��� Walsh
- Sibutramine 10-15 mg par 24 h
- Topiramate
- Zozizamide
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- Tous ces traitements pharmacologiques demandent � �tre bien surveill=
�s
bien encadr�s et coordonn�s aux th�rapeutiques associ�es psychologiq=
ues
et di�t�tiques.
- Finalement le psychotrope chez le sujet souffrant de TCA est
utilis� :
- en raison d�une th�orie sous-jacente partag�e par le clinicien
prescripteur
- pour un effet connu sur des cibles dimensionnelles not�es chez le
patient
- pour son indication face � une entit� nosogaphique associ�e
- comme analyseur de comportement dans un contexte de recherche clini=
que
- pour ses effets p�riph�riques
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- Chez les patients souffrant de TCA l�indication du m�dicament doit t=
enir
compte de la repr�sentation que le sujet trait� va avoir du produit =
et
de sa relation au prescripteur .
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- Le m�dicament est un aliment potentiellement bon, mauvais, toxique, �
effet n�gatif ou miraculeux.
- Il d�clenche la peur de grossir, de d�pendre, de ne pouvoir contr�le=
r et
ma�triser ses pens�es, d��tre s�dat�, affaibli, d��tre passif, d��tre
d��u �
- Boulimie : �Toxicomanie sans drogue�
- La prise quotidienne d�un produit est contraignante
- Elle fait craindre face au prescripteur :
- Soumission� d�pendance,
capitulation�� domination=
li>
- Le traitement exige de faire confiance, de se laisser nourrir
- Ce qui est d�j� une �tape dans le processus th�rapeutique
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- Il FAUT� DONC� EXPLIQUER INFORMER SURVEILLER CES
TRAITEMENTS
- BIEN ENCADRER ET RASSURER CES PATIENTS
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